Etdepuis il possĂšde prĂšs de 200 objets fabriquĂ©s artisanalement par les Poilus pendant la guerre 1914-1918, sur les sites de combats, plaines, forĂȘts, collines, tranchĂ©es DĂ©couvrez l'extraordinaire collection de Laurent Paul-Constant dans L'Observateur du Douaisis du jeudi 13 dĂ©cembre 2012
Bouillottede tranchée fabriquée par les poilus durant 14/18 pour emmener de l'eau bouillante pour monter la garde et se réchauffer. Pour le modérateur naturabuy, cet objet n'est pas une douille militaire classée en catégorie A, c'est un tube de laiton découpé et soudé, obturé des deux cÎtés, c'est un objet de l'artisanat des tranchées par les poilus pour s'occuper, comme pour
Pourpartir à l'assaut des ennemis, les poilus se donnent du courage en buvant de la gnÎle: les vapeurs éthyliques plongent le peuple des tranchées dans une insouciance primaire. Ils boivent également du pinard car l'eau potable se fait rare! De ce fait, l'alcoolisme se développe dans les tranchées. C'est avec le tabac que les soldats trouvent du réconfort:
objets fabriquĂ©s par les "poilus". documents ayant appartenu Ă des "poilus" Une partie de ces piĂšces Ă©tait prĂȘtĂ©e par des habitants de Mouleydier mais la plupart Ă©tait issue d'une collection privĂ©e dont le propriĂ©taire trĂšs informĂ© sur le quotidien des tranchĂ©es n'hĂ©sitait pas Ă partager ses connaissances avec le public.
Passionnédepuis trÚs longtemps par l'artisanat de tranchées et plus particuliÚrement par les briquets je souhaite sans une quelconque formation en histoire vous faire partager la vision de quelques émouvants objets fabriqués bien
Briquetde Poilu rĂ©alisĂ© avec des piĂšces de monnaie Ă©trangĂšres, celles-ci sont anglaises. Effigie de Victoria sur une face qui rĂ©gna de 1837 Ă 1901, sur le revers son fils le Roi Edouard VII, qui rĂ©gna de 1901 Ă 1910. Vu sa belle facture, cet objet semble ĂȘtre certainement un objet manufacturĂ© dans un petit atelier Ă l'arriĂšre des tranchĂ©es.
. Les Ă©coliers dĂ©couvrent les armes et divers objets de la grande guerre FB Par publiĂ© le 13 novembre 2017 Ă 10h38, modifiĂ© Ă 13h00. Vendredi dernier les Ă©coliers, des classes de CM1 et CM2 de lâĂ©cole de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon...Vendredi dernier les Ă©coliers, des classes de CM1 et CM2 de lâĂ©cole de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon Ă la salle des fĂȘtes de RouzĂšde. Ce passionnĂ© dâhistoire, notamment de la grande guerre, possĂšde une immense collection objets affĂ©rant Ă cette pĂ©riode de notre histoire. Des armes le fusil Gras, la carabine Lebel pour les Français, le fusil Mauser pour les Allemands. Le fusil de manĆuvre en bois pour les bataillons scolaire créés en 1888. Beaucoup dâartisanat de tranchĂ©e », ces objets fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es par les Poilus pendant leurs heures de repos Ă partir notamment de douilles dâobus en laiton. Des vĂȘtements, la tenue bleu horizon, des livrets militaire et des photos dâĂ©poque. Jean-François Blanchon a pu raconter aux enfants lâhistoire de chacun de ces objets. Les Ă©coliers Ă©taient encadrĂ©s par leurs professeurs, Philippe Gauducheau et StĂ©phane Bourdet. Cette visite rentrait dans le cadre dâune Ă©tude plus vaste de la guerre de 14/18. Quelques jours avant cette visite les Ă©coliers avaient passĂ© deux aprĂšs-midi Ă Ă©tudier cette guerre avec Maurice Bresson, lieutenant-colonel en retraite habitant Montbron. Pour complĂ©ter cette Ă©tude et perpĂ©trer le devoir de mĂ©moire, une dĂ©lĂ©gation de ces classes a participĂ© Ă la cĂ©rĂ©monie du 11 novembre, au monument aux morts, avec lecture de quelques textes de Poilus et chant de la Marseillaise. Il vous reste 90% de cet article Ă lire
Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchĂ©es. © CrĂ©dit photo Photo reproduction/Dr PubliĂ© le 29/04/2014 Ă 0h00 Parfois Ă©mouvants, souvent Ă©tonnants sont les objets fabriquĂ©s par les poilus, dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale. PrĂšs de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, aprĂšs avoir commencĂ© Ă rĂ©cupĂ©rer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sĂ»r, ce passionnĂ© qui viendra jeudi 1er mai Ă la salle des fĂȘtes de PĂ©rignac, nâamĂšnera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchĂ©es PrĂ©sentĂ©e ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchĂ©es durant la PremiĂšre Guerre mondiale ». Plus particuliĂšrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, rĂ©cupĂ©rĂ©s sur les douilles dâobus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien dâune vie dâenfer. Et les courriers Ă©mouvants devraient Ă©galement apporter une rĂ©flexion sur cette pĂ©riode noire qui a dĂ©butĂ© il y a bientĂŽt un siĂšcle. Ă noter que cette exposition se dĂ©roule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans dâart qui a lieu chaque annĂ©e lors de la brocante du 1er mai Ă PĂ©rignac. TĂ©l. 06 87 84 60 80.
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualitĂ© PubliĂ© le 17/11/2014 Ă 1312, Mis Ă jour le 17/11/2014 Ă 1313 BoĂźtes de conserve en guise de percussions, bouteilles transformĂ©es en xylophones... sont les instruments que maniaient les soldats pour supporter l'abomination de la Grande Guerre. Le Hall de la chanson, Ă Paris, leur rend hommage. Un concert qui sonne comme un voyage dans le temps. Dans le cadre du centenaire de la guerre de 14-18, le Hall de la chanson Centre national du patrimoine de la chanson Ă deux pas de la CitĂ© de la musique Ă Paris propose, les 22 et 23 novembre, le spectacle Concert poilu. Violoncelles fabriquĂ©s avec des caisses Ă munitions, casque transformĂ© en guitare, une gourde de mĂ©tal en Banjo... tels sont les Ă©tranges instruments de fortune rĂ©alisĂ©s dans les tranchĂ©es par des soldats tĂ©tanisĂ©s par la peur, qui accompagnent les chanteurs.La particularitĂ© du spectacle Concert poilu» explique Serge Hureau, le metteur en scĂšne, est qu'on a reconstituĂ© nous-mĂȘmes les instruments que les poilus fabriquaient dans les tranchĂ©es. Vous avez, entre autres, une guitare dans un casque, une contrebasse, un violon et une deuxiĂšme guitare créés dans des boĂźtes d'emballage d'obus».L'instrument phare de cette collection hĂ©tĂ©roclite, est le Poilu», un violoncelle fabriquĂ© dans le bois d'une caisse Ă munitions par un soldat nommĂ© Maurice MarĂ©chal. Un objet historique conservĂ© au MusĂ©e de la musique et dont la violoncelliste Emmanuelle Bertrand fit rĂ©aliser une rĂ©plique qu'elle a prĂȘtĂ© pour les MarĂ©chal avec son violoncelle. MusĂ©e de la MusiqueTout un arsenal musical bricolĂ©, donc, qui accompagne des chansons Ă©crites entre 1913 et 1918 jamais enregistrĂ©es pour certaines. Ă la fois par des compositeurs professionnels, Ă l'instar de Vincent Scotto, et des soldats amateurs sur le front, qui sur des airs existants extĂ©riorisaient, avec leurs propres mots, la peur omniprĂ©sente de mourir ou le manque rendre audible aujourd'hui ce mĂ©lange fait de bric et de broc, des arrangements ont Ă©tĂ© Ă©videmment nĂ©cessaires Le son de ces instruments d'infortune est assez bon mais alĂ©atoire» poursuit Serge Hureau, alors on les mĂȘle Ă des instruments plus classiques et traditionnels. Pour les chansons, elles sont arrangĂ©es par quatre musiciens, qui ont gardĂ© les mĂ©lodies». Ce sont de jeunes instrumentistes, Ă©lĂšves du Conservatoire de Paris qui s'attellent Ă l'interprĂ©tation chant, deux interprĂštes, Olivier Hussenet et un jeune homme encore au conservatoire supĂ©rieur d'art dramatique, Yannick Morzelle remettent ainsi au goĂ»t du jour une trentaine de chansons, parmi lesquelles la fameuse Quand Madelon...Concert poilu sur instruments d'infortune au Hall de la chanson, Pavillon du Charolais, 211, av. Jean-JaurĂšs XIXe. TĂ©l. 01 53 72 43 00.
Le 1 er aoĂ»t 1914, vers 17 h, les cloches des Ă©glises avertissent les Français que la mobilisation gĂ©nĂ©rale est dĂ©crĂ©tĂ©e. Ă Fragny, sur la commune de Villapourçon, la famille Martin Poifin compte treize enfants, dix garçons et trois filles. Cinq d'entre eux, Joseph, Ătienne et Jacques les jumeaux, Marcel, LĂ©on doivent partir. Pendant des semaines, les parents seront parfois sans nouvelles de cinq de leurs enfants Ă la fois. Et le 26 novembre, les jumeaux Jacques et Ătienne seront fauchĂ©s sur le front par le mĂȘme obus. L'un meurt immĂ©diatement, l'autre quelques semaines plus tard. Le 14 janvier, Joseph Ă son tour va disparaĂźtre. MalgrĂ© sa grande famille, leur papa ne supportera pas ce chagrin immense. Ă la nouvelle du dĂ©cĂšs de son troisiĂšme fils, il va ĂȘtre alitĂ© pour une bronchite et en mourir. Marcel et LĂ©on reviendront, plus tard, beaucoup plus tard. Objets restituĂ©s Ă la famille Quand Marcel aura un fils, il l'appellera Jacques, Ătienne, Joseph, dans cet ordre, en hommage Ă ses frĂšres si tĂŽt disparus. PrĂ©nom - AdĂšle, on ne sait rien de cette femme dans la famille. Ces objets ont Ă©tĂ© restituĂ©s Ă la famille Martin avec les effets personnels des soldats dĂ©cĂ©dĂ©s ou rapportĂ©s par les deux frĂšres survivants. Parmi ceux-ci, qui ont appartenu Ă Edmond Gravereau lire ci-dessous, on remarquera un prĂ©nom finement dĂ©coupĂ© dans une carte postale. AdĂšle. Personne dans la famille d'Edmond Gravereau ne parla jamais de cette AdĂšle. La connaissait-on ? Ce joli travail se trouvait sur le cĆur du soldat, dans le portefeuille qui fut rendu Ă la famille, dĂ©chirĂ© par l'obus et tachĂ© de sang. Paule GauthĂ©-Ranty
Par Daniel CharpentierPubliĂ© le 07/01/2015 Ă 0h00 Plus dâune centaine dâobjets, fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es, sont exposĂ©s Ă la mĂ©diathĂšque. Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment sâoccuper quand on est loin des siens ? Câest Ă ces questions que lâABPEPP Association...Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment sâoccuper quand on est loin des siens ? Câest Ă ces questions que lâABPEPP Association bassenaise pour la protection de lâenvironnement et de la protection du patrimoine et Histoire et Patrimoine tentent de rĂ©pondre en proposant une exposition Ă la mĂ©diathĂšque jusquâau 24 janvier. Pour comprendre cela, de nombreuses explications existent et elles seront donnĂ©es aux visiteurs lors de leur parcours entre toutes ces piĂšces collectĂ©es, dont certaines sont de vĂ©ritables chefs-dâ retour des combats, de nombreux soldats et officiers possĂ©dant quelques talents se sont mis Ă fabriquer des objets avec des morceaux de mĂ©tal - laiton, cuivre, aluminium mais aussi paille, papier ou encore des feuilles de chĂȘne Ă cause de leurs partir de lĂ , ces hommes ont rĂ©alisĂ© de vĂ©ritables Ćuvres dâart, sans compter les douilles dâobus dont certaines sont de toute batterie de cuisineCertains poilus ont fait preuve dâimagination pour rĂ©aliser des objets plus inattendus, comme une batterie de cuisine miniature en cuivre probablement destinĂ© Ă un enfant. Le fond de chaque casserole est en rĂ©alitĂ© une piĂšce de curiositĂ©s de nombreux briquets fabriquĂ©s Ă partir de montres Ă goussets hors dâusage ou dans des valves de chambre Ă air de camions. La prĂ©sence de nombreux objets mĂ©talliques rĂ©alisĂ©s avec beaucoup de soin tient peut-ĂȘtre au fait que pendant cette guerre, les canons Ă©taient tirĂ©s par des chevaux nĂ©cessitant la prĂ©sence de marĂ©chal-ferrant qui Ă©tait Ă cette Ă©poque de parfaits artisans messages gravĂ©s sur des feuilles de chĂȘnes ont Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©s ainsi que des cartes postales, dessins et peintures. Tous ces objets - il y en a plus dâune centaine - souffrent cruellement de lâabsence de deux familles de souvenirs, des boĂźtes en carton marquetĂ©es de pailles ou encore de coffres en bois pourtant fort nombreux Ă lâĂ©poque, au grand dam des organisateurs.
objets fabriqués par les poilus dans les tranchées