nationalde Yellowstone, aux États-Unis. Or ce parc immense – quasiment la surface de deux dĂ©partements – qui nourrit beaucoup de bisons et de cerfs, mais aussi divers prĂ©dateurs, a Ă©tĂ© vidĂ© des AmĂ©rindiens, puis de toute activitĂ© agricole. De Cest littĂ©ralement “Marche ou CrĂšve”. Et les amĂ©ricains eux, mĂȘme quand ils Ă©chouent, ils ne sont pas lĂ  Ă  se lamenter et Ă  blĂąmer les autres ou encore Ă  les jalouser, non. Eux ils disent “Bravo” Ă  ceux qui rĂ©ussissent et Voici venir les rĂȘveurs » : quand le rĂȘve amĂ©ricain devient cauchemar camerounais Deux ans aprĂšs son acquisition Ă  grands frais par l’éditeur Random House, le premier roman d’Imbolo Mbue sort enfin, en mĂȘme temps, en France et aux États-Unis. Une fable moderne sur l’immigration, qui n’a rien d’un conte merveilleux. C’est une histoire Ilavait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Une maison Ă  vendre Ă  Vivreaux Ă©tats unis un rĂȘve ou un cauchemar ? Par Louise Cousinau 11 fĂ©vrier 2022 Aucun commentaire GĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre d’évasion, les États-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus d’un. Vivre aux États-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă  atteindre Ă  tout prix. Dixans plus tard, la zone euro compte 16 Etats membres, le dernier Ă©tat entrĂ© Ă©tant Slovaquie le 1er janvier 2009. Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. France vs IsraĂ«l . Recherche. Recherche . La curĂ©e Des cataplasmes sur des jambes >> 26 mai 2010 3 26 / 05 / mai / 2010 05:11. Un rĂȘve devenu cauchemar ou la . Les AmĂ©ricains venaient tout juste de voir s'effondrer, faute d'entretien, un gigantesque pont dans le Minnesota que la chute de Wall Street, la pire dĂ©gringolade du Dow Jones en trois ans, est venue leur rappeler qu'ils vivaient dangereusement et provoquer leur culpabilitĂ© incrĂ©dule devant l'effet planĂ©taire de leurs choix quotidiens. Du Japon Ă  l'Allemagne, en passant par Londres et Paris, la glissade des marchĂ©s boursiers, aprĂšs le dĂ©gonflement soudain de la bulle immobiliĂšre, les a poussĂ©s Ă  jeter un regard diffĂ©rent sur le boom dĂ©lirant de la construction de logements aux Etats-Unis, autant que sur les publicitĂ©s qui, depuis cinq ans, saturent leurs Ă©crans de tĂ©lĂ©vision FauchĂ©? Devenez tout de mĂȘme propriĂ©taire! Pas d'apport personnel? PrĂȘts adaptĂ©s Ă  vos revenus!» Le rĂ©sultat de cette grande foire aux illusions, de la mansuĂ©tude suicidaire ou hypocrite des organismes de prĂȘt, prompts Ă  financer les crĂ©dits les plus risquĂ©s, se solderait dĂ©jĂ  par une perte de 150 milliards de dollars pour les investisseurs mondiaux. Et, aux Etats-Unis, par une rĂ©vision dĂ©chirante du systĂšme. Alors que l'on a pu accorder, ces derniĂšres annĂ©es, des prĂȘts substantiels Ă  des emprunteurs qui avaient omis d'indiquer leurs revenus sur les formulaires, aujourd'hui mĂȘme les mĂ©nages solvables doivent prĂ©senter toutes les garanties dans les bureaux des mortgage companies. Des contrats hier mirobolants, et trompeurs, font maintenant apparaĂźtre des primes de risque exorbitantes. Certaines traites mensuelles ont augmentĂ© de 39% depuis le mois dernier. Ce durcissement ne fera qu'alourdir une tendance inquiĂ©tante. En juillet, alors que la Bourse touchait au zĂ©nith, le nombre des foreclosures - dĂ©fauts de paiement des mĂ©nages - approchait dĂ©jĂ  1 million pour les six premiers mois. Une augmentation de 56% par rapport au premier semestre 2006. Plus que les statistiques nationales, la litanie des saisies et des ventes publiques annoncĂ©es dans les journaux locaux donne une meilleure idĂ©e de l'ampleur du dĂ©sastre. Dans le Nevada, terre promise des promoteurs et lieu d'immigration des citadins en quĂȘte de qualitĂ© de vie, le nombre d'impayĂ©s a triplĂ© en un an, et 1 mĂ©nage sur 175, soit quatre fois plus que la moyenne nationale, dĂ©clare forfait. MĂȘme constat dans les nouvelles banlieues de rĂȘve, en Californie, dans le Colorado, en Floride, oĂč, dans le mĂȘme laps de temps, les prix de vente du mĂštre carrĂ© ont pu chuter par endroits de presque 25%. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement C'est tout le paradoxe. Comme dans le Michigan et l'Ohio, des Etats sĂ©vĂšrement touchĂ©s par la perte de 50 000 emplois dans l'automobile en dix ans, le marasme de l'immobilier a pris de court les mĂ©nages. Car ces derniers, avec l'assentiment tacite des organismes de crĂ©dit, s'Ă©taient engagĂ©s dans l'espoir qu'une revente rapide de leur maison leur permettrait, en cas de pĂ©pin, d'Ă©ponger leurs traites impayĂ©es et mĂȘme de dĂ©gager un bĂ©nĂ©fice. Ce filet de sĂ©curitĂ© s'est effilochĂ© rapidement, avec la hausse rĂ©guliĂšre des taux d'intĂ©rĂȘt, suscitant de nouvelles inquiĂ©tudes, au moment oĂč le stock de logements invendus a atteint au mois de mai son record et oĂč la moyenne nationale des prix immobiliers a dĂ©clinĂ© de prĂšs de 2% en un an. L'emballement spĂ©culatif peut laisser rĂȘveur, mais beaucoup de mĂ©nages n'avaient d'autre choix que de se lancer. Avec l'augmentation spectaculaire des prix, prĂšs de 60% depuis 2000, explique Nicolas Retsinas, directeur du Joint Center for Housing Studies Ă  Harvard, beaucoup de particuliers ont pensĂ© qu'il leur fallait acheter au plus vite, tant qu'ils en avaient encore les moyens.» En face, les financiers, assurĂ©s de rentrer dans leurs fonds, n'avaient d'autre souci que de leur accorder des prĂȘts. RĂ©sultat, poursuit Retsinas, nous sommes confrontĂ©s Ă  une nuĂ©e de drames individuels.» Et une rĂ©cession Ă  la clef? 70% de l'activitĂ© Ă©conomique amĂ©ricaine dĂ©pend de la consommation intĂ©rieure des mĂ©nages. Et ceux-lĂ , propriĂ©taires pour plus des deux tiers de leur logement, voient dans sa valeur le plus fidĂšle reflet de leur richesse et leur principale caution pour obtenir d'autres prĂȘts. La peur du lendemain pourrait-elle vider les centres commerciaux? VoilĂ  deux siĂšcles que nous tentons vainement de dĂ©finir le point de rupture psychologique du consommateur amĂ©ricain, ironise David Leonhardt, Ă©ditorialiste Ă©conomique du New York Times. C'est encore plus difficile aujourd'hui, car nous n'avons jamais connu une ruĂ©e sur l'immobilier semblable Ă  celle de la pĂ©riode 2000-2005.» Plus simplement, le recul du secteur de la construction, crĂ©ateur de 1,3 million de nouveaux emplois depuis le dĂ©but de la dĂ©cennie, pourrait contribuer Ă  lui seul, selon David Resler, chef analyste de Nomura Securities, Ă  ramener le taux de croissance amĂ©ricain de 3 Ă  2,8% au second semestre et Ă  accroĂźtre le risque de rĂ©cession en 2008. Une Ă©ventualitĂ© Ă©valuĂ©e Ă  33% par ses propres services. Quant Ă  l'impact sur l'effet de richesse des mĂ©nages, il fait toujours dĂ©bat. Mark Zandi, chef Ă©conomiste d'Economy. com, filiale de l'agence Moody's, estime que la valeur globale du marchĂ© immobilier pourrait chuter de 5% cette annĂ©e aux Etats-Unis. Assez pour inquiĂ©ter les consommateurs, dit-il, mais sans effet plus grave qu'un ralentissement de l'Ă©conomie.» En attendant, pour 2 millions de foyers bientĂŽt incapables, ces deux prochaines annĂ©es, de payer les traites de leur maison, le rĂȘve amĂ©ricain s'est envolĂ©. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort Au Honduras, un groupe d'anciens migrants, mutilĂ©s Ă  la suite des blessures occasionnĂ©es par "La Bestia", le train qu'ils empruntent pour traverser le Mexique. Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. All rights reserved "Si j'arrive Ă  atteindre les Etats-Unis, j'espĂšre pouvoir Ă©tudier, devenir mĂ©decin, et revenir ensuite pour soulager toute cette souffrance." Les mots de Wilmer, 11 ans, l'un des nombreux adolescents lancĂ©s dans l'Ă©prouvante traversĂ©e depuis l'AmĂ©rique centrale vers le mirage amĂ©ricain, rĂ©sonnent encore aux oreilles de Tomas Ayuso. Chercheur spĂ©cialiste des migrations, mais aussi des trafics entre l'isthme amĂ©ricain et les Etats-Unis, il a enquĂȘtĂ© pendant six mois sur le chemin parcouru par les migrants d'AmĂ©rique centrale vers "Le Nord", comme ils appellent les Etats-Unis. Egalement photographe, il a mis en ligne, sur le site de Noria Research*, un long reportage photo. "Une gestion presque industrielle des mouvements de population"Les images racontent l'itinĂ©raire de quelques-uns des dizaines de milliers d'ĂȘtres humains "chassĂ©s de chez eux, parce que dĂ©nuĂ©s de droits, Ă©lĂ©mentaires, et pourtant hors d'atteinte dans le Honduras du 21e siĂšcle", explique Tomas Ayuso dans l'introduction de son documentaire logement, revenu digne, mais aussi le "droit de vieillir en paix". "Parce que la plupart de ceux qui partent sont des jeunes. Ils sont promis Ă  de terribles souffrances au cours de leur voyage", explique-t-il Ă  L'Express. C'est en voulant comprendre les origines des maux de son pays que le chercheur a ressenti le besoin de suivre le pĂ©riple de ces migrants. Il a dĂ©couvert une "gestion presque industrielle des mouvements de population" par les mafias. Wilmer. "Je ne crains pas de faire ce voyage, si je peux parvenir aux Etats-Unis pour y faire des Ă©tudes."Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sOffre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Le voyage commence dans les quartiers informels qui ceinturent les grandes villes, oĂč s'entassent d'anciens paysans appauvris. Outre la misĂšre, l'emprise des gangs -les maras, est l'une des principales causes de leur exode. Les candidats au dĂ©part fuient la menace d'enrĂŽlement forcĂ© dans leurs rangs, le racket, la violence, un flĂ©au dont le Honduras possĂšde le triste record mondial pour un pays qui n'est pas en Ă©tat de guerre. Partir coĂ»te cher. Il faut s'en remettre Ă  des rĂ©seaux de passeurs, les coyotes, qui extorquent jusqu'Ă  7500 dollars pour planifier, transporter, se mettre en contacts avec d'autres coyotes tout au long de la pĂ©rilleuse expĂ©dition de prĂšs de 3000 km. La "Bestia" mangeuse d'hommesAprĂšs la traversĂ©e du Guatemala, Tomas Ayuso s'est mĂȘlĂ©, dans le sud du Mexique, Ă  des migrants de tous les pays d'AmĂ©rique centrale. Beaucoup vont traverser le pays sur les wagons de la Bestia, "la bĂȘte", le train de marchandises ainsi baptisĂ© pour son sinistre bilan. Chaque annĂ©e, plusieurs dizaines de migrants meurent ou sont mutilĂ©s en tombant de l'Ă©chine de la Bestia. Jorge et Rolando, Ă  Arriaga. La Bestia, ils connaissent © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sSur la route du rĂȘve amĂ©ricain, les dangers sont multiples outre la Bestia, les voyageurs sont victimes de vols, de la violence des gangs, parfois sĂ©questrĂ©s afin de sous-tirer une rançon Ă  leur famille, quand ils ne tombent pas sous les balles de ces mafias. La plupart n'atteindront jamais le "Nord". "Le Mexique est un vĂ©ritable cimetiĂšre de migrants centramĂ©ricains", tĂ©moigne Tomas Ayuso. La police de l'immigration mexicaine, la Migra, durcit aussi chaque jour un peu plus sa traque pour freiner cet exode. "La Migra nous pourchasse sans pitiĂ©, Nous sommes des migrants, pas des criminels", proteste Rolando, un Salvadorien rencontrĂ© Ă  Arriaga, point de dĂ©part de la Bestia. Nous ne mĂ©ritons pas un tel traitement." La milice qui traque les migrantsPuis, Tomas Ayuso a changĂ© de perspective. Au sud des Etats-Unis, il s'est joint aux miliciens qui traquent les migrants. La plupart des membres de la milice Free Nebraska qui patrouillent le long de la frontiĂšre sont des vĂ©tĂ©rans des diffĂ©rents théùtres de guerre amĂ©ricains, lui a expliquĂ© l'un d'entre eux. Ces milices jugent les autoritĂ©s "incapables d'empĂȘcher qu'une partie de leur pays ne tombe sous la coupe des gangs" en provenance de la rive sud du Rio Grande. Alors ils estiment devoir s'en charger eux-mĂȘmes. Isaac, vĂ©tĂ©ran de la guerre d'Irak, patrouille au sein de la milice Free Nebraska pour traquer les © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sTomas Ayuso s'est ensuite plongĂ© au coeur de la diaspora hondurienne des Etats-Unis ; auprĂšs de ceux qui ont survĂ©cu Ă  tous les dangers de la route et rĂ©ussi Ă  s'installer dans le pays. Ces chanceux sont beaucoup moins nombreux que tous les expulsĂ©s. Exclusion et suicidesJusqu'Ă  trois vols par jour sont affrĂ©tĂ©s pour reconduire les migrants refoulĂ©s depuis les Etats-Unis vers le Honduras. Plus de 32 000 personnes sont rapatriĂ©es par avion chaque annĂ©e, estime le Centre d'aide aux migrants rapatriĂ©s CAMR, et un peu plus par voie terrestre. RenvoyĂ©s par bus depuis le Mexique, "ceux-lĂ  sont lĂąchĂ©s au milieu de nulle part, Ă  peine la frontiĂšre passĂ©e. LĂ , ils deviennent Ă  nouveau des proies faciles pour les trafiquants d'ĂȘtres humains", dĂ©plore le chercheur. L'Etat et plusieurs ONG accueillent les migrants revenus par les airs, dans la ville de San Pedro Sula oĂč atterrissent les vols de rapatriement. "Ne partez pas, a confiĂ© RenĂ© Ă  l'attention de ses compatriotes, c'est un cauchemar. Plus personne n'arrive Ă  traverser. Un par-ci par-lĂ , peut-ĂȘtre, ont cette chance. C'est effroyable, je ne risquerai pas ma vie une seconde fois", assure-t-il. "Bien d'autres, pourtant, m'ont dit vouloir retenter l'aventure dĂšs qu'ils auraient mis assez d'argent de cĂŽtĂ©", assure Tomas Ayuso. A San Pedro Sula, des "ateliers de rĂ©intĂ©gration" sont organisĂ©s pour les rapatriĂ©s. Le retour est souvent une infortune de plus. MĂ©prisĂ©s par leurs familles pour avoir Ă©chouĂ©, beaucoup sont bannis par leur proches qui ont beaucoup dĂ©pensĂ© dans l'espoir de recevoir par la suite un mandat rĂ©gulier, depuis "Le Nord" - les transferts de revenus envoyĂ©s par les Ă©migrĂ©s honduriens reprĂ©sentent environ un sixiĂšme du PIB du pays. RĂ©union de l'Association des migrants mutilĂ©s, dans la banlieue de © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sEnfin certains sont incapables de se remettre du traumatisme subi au cours de leur pĂ©riple. "Il n'existe pas de statistiques, mais le nombre de suicides est trĂšs Ă©levĂ© parmi les rapatriĂ©s", affirme Tomas Ayuso. "Nous avons tant souffert", tĂ©moigne Suyapa, au visage aussi juvĂ©nile qu'amer. Elle Ă©tait partie avec son fils de 4 ans. "Je ne rĂ©essaierai pas. Personne ne devrait... Si seulement on pouvait s'en sortir ici, parmi les nĂŽtres. Mais Ă  la vĂ©ritĂ©, c'est impossible". Soeur Lidia, une religieuse brĂ©silienne responsable d'un programme d'aide au rapatriĂ©s le dit avec d'autres mots chacun devrait avoir le droit d'Ă©migrer, mais aussi "le droit de ne pas ĂȘtre contraint Ă  Ă©migrer". >> Retrouvez le reportage de Tomas Ayuso The right to grow old. The Honduran migrant crisis *Noria Research est un Think Tank indĂ©pendant, basĂ© sur un rĂ©seau de chercheurs travaillant sur des questions de politique internationale, notamment les conflits et le crime organisĂ©. Catherine GouĂ«set Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort Depuis plusieurs annĂ©es, le territoire amĂ©ricain ne cesse d’attirer les Ă©trangers voulant vivre une vie meilleure et prospĂšre. Pendant trĂšs longtemps, le pays a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une terre d’accueil pour tous et beaucoup y ont trouvĂ© refuge. Mais est-ce encore le cas aujourd’hui ? Le pays a connu certaines crises que ce soit d’un point de vue ethnique, culturel ou encore financier. Ainsi, le territoire amĂ©ricain peut-il encore tenir ses promesses ? Est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Doit-on encore parler de rĂȘve amĂ©ricain aujourd’hui ? Voici tout ce qu’il faut savoir ! Que reprĂ©sente le rĂȘve amĂ©ricain ? Il fait partie intĂ©grante de l’histoire amĂ©ricaine. C’est Ă  partir du XVIIe siĂšcle que les Etats Unis vont se forger l’image d’un lieu oĂč mĂȘme vos rĂȘves les plus fous seront rĂ©alisables. Il s’agit d’une terre promise presque idyllique composĂ©e d’une richesse inĂ©puisable pour les colons. Par la suite, cette image va ĂȘtre renforcĂ©e au XVIIIe siĂšcle lors de la crĂ©ation de la DĂ©claration d’IndĂ©pendance qui en fait une terre puissante et propice Ă  la poursuite du bonheur. LibertĂ© individuelle et d’expression, ici, chacun est Ă©gal et libre de rĂ©aliser ses projets pour accĂ©der au fameux American dream. L’AmĂ©rique du Nord deviendra donc par la suite pour le monde entier le lieu idĂ©al pour s’enrichir et ĂȘtre heureux. L’idĂ©e Ă©tant que chacun, peu importe son origine ou sa classe sociale, parviendra Ă  gravir les Ă©chelons en arrivant sur le territoire amĂ©ricain. S’en suivra des annĂ©es connaissants une Ă©conomie prospĂšre et une augmentation des revenus pour les colons. Dans l’ensemble, le rĂȘve amĂ©ricain offre la possibilitĂ© Ă  chacun de rĂ©aliser ses projets mĂȘme s’il se trouve au plus bas de sa catĂ©gorie sociale et qu’il est seul. En arrivant sur le territoire amĂ©ricain, vous trouverez un travail qui vous permettra d’avoir un revenu correct pour ainsi avoir un bien immobilier oĂč vous pourrez vivre paisiblement en famille. Pour attirer plus de populations, la vision de l’American dream va se rĂ©pandre en France, en Europe et dans le monde entier par le biais de la culture. Des images d’hommes qui se battent pour leurs droits comme Martin Luther King ou d’autres qui ont rĂ©ussi Ă  devenir cĂ©lĂšbres sans aucun soutien comme Abraham Lincoln se diffusent partout. L’American dream est possible, et ils veulent le prouver. Mais est-il vraiment rĂ©el ou n’est-ce que la face visible d’une sombre rĂ©alitĂ© ? Finalement, la question a toujours Ă©tĂ© le rĂȘve amĂ©ricain est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Malheureusement, l’autre partie de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine s’accordera Ă  avouer que ce rĂȘve amĂ©ricain n’est pas envisageable pour tous. Notamment en raison des Ă©vĂ©nements financiers et politiques qui vont toucher le pays par la suite. La crise de subprimes, par exemple, va ĂȘtre un frein Ă  l’American dream de nombreux immigrĂ©s qui Ă©taient parvenus Ă  obtenir des crĂ©dits immobiliers pour acheter un logement. Beaucoup ont vu leurs dettes s’accumuler et ont Ă©tĂ© dans l’incapacitĂ© de rembourser leur crĂ©ancier. De ce fait, les procĂ©dures de short sales ou de saisies de bien immobilier par la banque, comme la foreclosure, vont ĂȘtre mises en place. Finalement mĂȘme si le rĂȘve amĂ©ricain peut paraĂźtre accessible en apparence, les annĂ©es qui passent imposent de plus en plus de barriĂšres Ă  cette idĂ©e de rĂ©ussite. L’“American way of life” est-il encore possible aujourd’hui ? InĂ©galitĂ©s, crise, population divisĂ©e d’un point de vue politique et modĂšle de santĂ© en retard sur son temps
 Beaucoup diront que L’AmĂ©rique du nord n’est plus la terre promise d’autrefois
 Mais quel pays est exempt de tout dĂ©faut ? MalgrĂ© tout cela, les États-Unis offrent un cadre de vie agrĂ©able selon les expatriĂ©s et les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes. Aujourd’hui, les conditions d’accĂšs aux Etats-Unis restent plus restreintes et malheureusement les prix restent plus Ă©levĂ©s qu’il y a plusieurs annĂ©es. Cependant, aprĂšs des pĂ©riodes sombres d’un point de vue financier, le pays se relĂšve et les investisseurs se tournent de plus en plus vers les opportunitĂ©s qu’il propose. Finalement, ce n’est peut-ĂȘtre pas la fin de l’American dream. De par ses paysages infinis, ses Ă©difices sur plusieurs mĂštres de hauteur allant presque toucher le ciel, et ses conditions de vie idyllique dans certaines villes, les États Unis continuent de faire rĂȘver. Chaque annĂ©e, elle attire de plus en plus d’investisseurs ou de rĂ©sidents Ă©trangers voulant connaĂźtre cet American dream. Des entreprises s’installent de façon grandissante sur le territoire, crĂ©ant ainsi plus d’offres d’emplois. En immobilier, le rĂȘve amĂ©ricain offre l’opportunitĂ© d’acheter une maison ou un appartement pour des prix trĂšs bas afin d’avoir une rentabilitĂ© Ă©levĂ©e. MĂȘme si les prix augmentent chaque annĂ©e, le rĂȘve amĂ©ricain doit s’adapter avec son temps. En achetant un bien immobilier, vous pourrez donc envisager une plus-value Ă  l’avenir. De plus, si vous souhaitez partir vivre aux USA, de nombreuses aides sont mises Ă  votre disposition comme la convention fiscale entre la France et les Etats Unis. Ainsi, que ce soit pour investir ou pour partir vivre aux Etats Unis, vous avez la possibilitĂ© de rĂ©aliser votre American dream Ă  votre maniĂšre. Dans l’ensemble, mĂȘme si cela peut ĂȘtre vu comme un imaginaire collectif, la vision de l’American dream n’a pas totalement disparue car il offre encore aujourd’hui des opportunitĂ©s pour de nombreux investisseurs Ă©trangers. Pourquoi l’American dream attire-t-il encore beaucoup d’étrangers ? Il promet une vie paisible et pleine de richesseIl n’a pas toujours Ă©tĂ© accessible Ă  tousIl s’adapte avec son Ă©poqueAujourd’hui, le pays offre encore beaucoup d’opportunitĂ©s Besoin d’aide pour parvenir Ă  rĂ©aliser votre rĂȘve amĂ©ricain ? Vous voulez en savoir plus sur les opportunitĂ©s que vous pouvez avoir en investissant aux États Unis ? Les professionnels de notre Ă©quipe sont lĂ  pour VOUS aider ! Une seule chose Ă  faire, cliquez sur ce lien pour contacter nos agents immobiliers, ou rĂ©aliser votre propre simulation de projet ! Votre Ă©quipe qui vous accompagne dans vos dĂ©marches sur le marchĂ© immobilier amĂ©ricain, USA Immobilier Vivre au Canada le dĂ©but d’un cauchemar ? Mise en garde ceci est une histoire fictive et caricaturale illustrant la vie d’un expatriĂ© au Canada qui subit dĂ©sillusions aprĂšs dĂ©sillusions et affronte des difficultĂ©s liĂ©es au choc culturel et Ă  la routine d’une nouvelle vie dans un pays qui n’est pas le sien ». Sur ces tristes paroles, je vous invite Ă  lire la premiĂšre partie de cet article Vivre au Canada, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© » . ——————————————————————————————————————————– Vivre au Canada, l’histoire d’une rĂ©alitĂ© qui tourne cauchemar Aujourd’hui je me rĂ©veille et je suis en enfer. En fait, je suis Ă  Ottawa au Canada. J’ouvre la fenĂȘtre de ma chambre, j’entends une rue bruyante et pleine de trafic et j’aperçois le McDonald’s juste en face de chez moi. AussitĂŽt je rĂ©alise que je ne rĂȘve plus, c’est bien rĂ©el JE SUIS AU CANADA ! Quelle triste aventure qui tourne au dĂ©sastre ! Je ne suis plus le fier français qui partait explorer l’autre bout du monde. Je suis un idiot de français qui se rend compte qu’il est seul Ă  l’autre bout du monde sans sa famille, sans ses amis, sans ses repĂšres. Mes illusions ont disparu, je suis au pays de la consommation et de l’hypocrisie. Je me lĂšve et me prĂ©pare mentalement Ă  affronter une autre journĂ©e pleine de dĂ©fis et de dĂ©ceptions. Je me prĂ©pare un vrai petit dĂ©jeuner canadien un bol de cĂ©rĂ©ales avec du lait vendu en sac. Ce matin il faut que j’aille payer ma facture d’hĂŽpital qui s’élĂšve Ă  700$. Je suis toujours malade mais je ne peux pas aller consulter un docteur. Étant français sans health card carte de santĂ© on me refuse les soins et on me redirige vers les urgences de l’hĂŽpital oĂč il faut attendre 6 Ă  7 heures avant de voir un mĂ©decin pendant 5 minutes. Je me sens exclu, rejetĂ©, je ne me sens plus le bienvenu. Hier encore, un vendeur a refusĂ© de me vendre des cigarettes car je n’avais pas de carte d’identitĂ© canadienne, il a regardĂ© ma carte d’identitĂ© et m’a dit Sorry but I need a real piece of ID. A valid one that comes from Ontario ». Ceci me rappelle Koodo, la compagnie de tĂ©lĂ©phone portable qui m’a jetĂ© en me disant If you don’t have two Canadian pieces of ID, you can’t get a cellphone plan. Sorry about that. Byebye
 *NEXT PLEASE!* ». Je vais donc prendre mon bus pour l’hĂŽpital, je paye mes 700$ avec ma carte de crĂ©dit canadienne et me voilĂ  dans la mĂȘme situation que de nombreux Canadiens. Je suis endettĂ© et la banque va me prendre 20% d’intĂ©rĂȘt sur cette somme chaque mois jusqu’à ce que je puisse rembourser ma carte de crĂ©dit. Il faut maintenant que je me rende Ă  l’universitĂ© pour mon cours de publicitĂ©. Bien que mon cours soit en français je me sens stupide car je ne comprends pas plus que durant mes classes en anglais. Le professeur fait rĂ©fĂ©rence Ă  des auteurs, Ă  des compagnies, Ă  des marques Ă  des lieux et je ne connais rien de cela. Je n’ai plus aucun repĂšre. À la fin du cours un Ă©tudiant me parle en anglais et encore une fois je me sens stupide car je ne le comprends pas non plus. Je lui demande de rĂ©pĂ©ter et il rĂ©pĂšte, en français cette fois
 Encore une fois je n’ai aucune idĂ©e de ce Ă  quoi il fait rĂ©fĂ©rence. Cela me frustre tellement je suis incapable de communiquer en français ou en anglais. Je lui souris donc bĂȘtement juste pour pouvoir m’échapper. Je rĂ©alise que ce que j’ai appris en France ne m’est d’aucune utilitĂ© ici. J’ai l’impression d’avoir Ă  tout rĂ©apprendre. Je quitte l’universitĂ© et m’arrĂȘte Ă  Pizza Pizza sur le chemin de mon appartement, aprĂšs tout, j’ai dĂ©jĂ  pris 8kg en deux ans, je ne suis plus Ă  ça prĂȘt. La serveuse me voit rentrer et s’exclame en souriant Hey, how is it going? Oh my god you look amazing with that sweater, I love it! So, what can I get for you today? ». Le sweat-shirt que je porte est certainement le plus laid et le plus vieux que je possĂšde mais j’ai bien compris que la serveuse n’en Ă  rien a faire de mon sweat-shirt, elle veut juste que je lui laisse un bon tip pourboire. Juste avant de partir j’aperçois Mona une fille de ma classe qui a 3 jobs pour pouvoir payer ses Ă©tudes. Je lui fais un petit signe de la main et continue mon chemin en me demandant si moi aussi je vais finir dans la mĂȘme situation. Nous sommes Ă  peine en novembre et il fait dĂ©jĂ  si froid, l’hiver arrive
 Je n’en peux plus, je suis fatiguĂ© de tout ça, je veux me rĂ©veiller et me retrouver en France, ou bien Ă  Cuba sur une plage avec une eau des plus bleue qui existe sur cette terre. Je ferme les yeux quelques secondes puis les rĂ©-ouvre, mais il n’y a pas de plage, pas de mer bleue
 Au lieu de cela, j’arrive chez moi et je vois une sorte de gros rat noir qui fouille dans les poubelles ndla au Canada ce genre de rat s’appelle Ă©cureuil ». Je dĂ©cide alors de passer par l’arriĂšre de mon immeuble et tout Ă  coup je sens une odeur Ă©pouvantable, aussitĂŽt j’aperçois une moufette qui s’enfuit. L’odeur est rĂ©pugnante, je m’engouffre Ă  l’intĂ©rieur de mon building et pense dĂ©jĂ  a ce que je vais regarder Ă  la tĂ©lĂ©vision. Au fond, peu importe, je sais bien que je vais regarder la mĂȘme chose que d’habitude, une ou deux heures de publicitĂ© entrecoupĂ©e par quelques passages d’une Ă©mission supra nord amĂ©ricanisĂ©e qui n’a pas de maudit bon sens
 Comment faire face au choc culturel et aux dĂ©sillusions ? Cette histoire fictive tournant en dĂ©rision la vie d’un expatriĂ© est lĂ  pour illustrer deux points de vue extrĂȘmes et sert Ă  introduire la notion de choc culturel. Je vous invite Ă  partager votre expĂ©rience d’expatriĂ© dans les commentaires ou Ă  lire les articles suivants si vous prĂ©parez un dĂ©part au Canada 10 erreurs Ă  Ă©viter de faire au QuĂ©bec, expressions quĂ©bĂ©coises populaires, 10 rĂšgles Ă  respecter et 10 choses Ă  ne jamais faire au Canada et clichĂ©s sur le Canada et les canadiens. Helen Zhou, une Ă©tudiante chinoise, le 23 mars 2016 Ă  Temecula, aux Etats-Unis J. BROWN "Les amis de mon pĂšre envoient tous leurs enfants Ă  l'Ă©tranger", raconte cette jeune fille de 17 ans originaire de la province du Sichuan sud-ouest de la Chine, qui passera son diplĂŽme de fin de cycle cet Ă©tĂ© aprĂšs deux annĂ©es en Californie. Hailun, en jean et sweat-shirt, cheveux noirs coupĂ©s au carrĂ©, fait partie d'un nombre croissant d'adolescents chinois qui affluent vers les Ă©coles amĂ©ricaines, Ă  la recherche d'un enseignement Ă  l'occidentale et d'un bon dossier pour la course aux admissions universitaires aux Etats-Unis. Le sĂ©same pour une belle carriĂšre Ă  leur retour en Chine. La poursuite du rĂȘve amĂ©ricain peut cependant virer au cauchemar certains de ces mineurs parachutĂ©s aux Etats-Unis sans la supervision de proches ont mal tournĂ©, d'autres ont mĂȘme Ă©chouĂ© en prison. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "C'est un Ă©norme secteur" Ă©valuĂ© Ă  "25 milliards de dollars", reconnaĂźt Joaquin Lim, lui-mĂȘme d'origine chinoise, qui gĂšre une sociĂ©tĂ© aidant Ă  placer ces adolescents dans des Ă©coles amĂ©ricaines. Sur prĂšs d'un million d'Ă©lĂšves internationaux inscrits dans des Ă©coles et universitĂ©s privĂ©es ou publiques aux Etats-Unis en 2014-2015, environ soit 31,2% Ă©taient chinois, d'aprĂšs l'Institut international de l'enseignement, qui se trouve Ă  Washington. PrĂšs de de ces Ă©tudiants sont inscrits dans le secondaire, trente fois plus qu'il y a dix ans. La majoritĂ© d'entre eux est envoyĂ©e en Californie du sud, dans des Ă©coles catholiques ou chrĂ©tiennes, en raison de restrictions imposĂ©es par le gouvernement amĂ©ricain sur le nombre d'Ă©trangers dans les Ă©coles publiques. - Un investissement - A Murrieta, par exemple, petite ville rurale Ă  deux heures au sud de Los Angeles, le nombre d'Ă©tudiants chinois a bondi ces derniĂšres annĂ©es, amenant des liquiditĂ©s bienvenues pour les Ă©coles locales et les familles qui accueillent ces enfants. "Les parents, qui appartiennent Ă  la classe moyenne, dĂ©boursent environ dollars par an pour envoyer leurs enfants aux Etats-Unis mais ils considĂšrent cela comme un investissement", souligne M. Lim. "Il y a trois ans, nous avions environ 40 Ă©lĂšves chinois dans les lycĂ©es de Murrieta, Ă  prĂ©sent nous en avons plus de 300 et ce chiffre ne cesse d'augmenter", note-t-il. Cette bourgade tranquille de rĂ©sidents, dont beaucoup sont retraitĂ©s, est aux antipodes des mĂ©galopoles polluĂ©es de Chine, mais la plupart des adolescents s'y adaptent bien, assure Renate Jefferson, qui supervise un programme d'Ă©change pour les Ă©coles publiques locales. "Ce qui les frappe en premier, c'est le ciel bleu. Ils marchent la tĂȘte en l'air, Ă©bahis, ils trouvent ça beau", dĂ©crit-elle. Les Ă©lĂšves sont aussi stupĂ©faits de la libertĂ© acadĂ©mique dont ils bĂ©nĂ©ficient et des Ă©quipements artistiques disponibles, comparĂ© au systĂšme chinois rigoureux et obsĂ©dĂ© par les sciences et les mathĂ©matiques. "S'il y a un mot pour dĂ©crire la vie ici, c'est +libre+", assure Junheng "Carl" Li, 19 ans, qui a fini son cursus de lycĂ©e et cherche actuellement une universitĂ©. "Il y a beaucoup de choix et beaucoup plus de libertĂ© pour Ă©tudier ce qui nous intĂ©resse". Mais certains de ceux qu'on surnomme les "parachute kids", ces "jeunes parachutĂ©s" dont les parents s'appuient sur des intermĂ©diaires souvent douteux, connaissent au contraire un atterrissage bien difficile en AmĂ©rique. Peu prĂ©parĂ©s au choc culturel et Ă  leur toute nouvelle indĂ©pendance, certains jeunes se sont retrouvĂ©s dans des familles qui s'occupaient mal d'eux, ne les cadrant pas, et ont mal tournĂ©. Ainsi le mois dernier, trois adolescents chinois inscrits dans une Ă©cole privĂ©e Ă  Rowland Heights, un quartier oĂč vit une importante diaspora chinoise Ă  l'est de Los Angeles, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  de lourdes peines de prison pour avoir sĂ©questrĂ© et torturĂ© deux autres jeunes. Les faits ont eu un fort retentissement mĂ©diatique en Chine et lancĂ© un dĂ©bat sur les risques liĂ©s Ă  l'envoi d'enfants Ă  plus de kilomĂštres de leur famille avec si peu de supervision. Le sergent de police Steven Perez, qui a enquĂȘtĂ© sur l'affaire, explique que des agents trouvent de plus en plus frĂ©quemment des adolescents qui se promĂšnent seuls la nuit ou sont pratiquement livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes dans des maisons achetĂ©es par leurs parents. Pour Evan Freed, avocat qui a reprĂ©sentĂ© une adolescente incriminĂ©e dans le dossier de Rowland Heights, ce cas doit alerter les parents chinois sur le fait qu'ils envoient parfois leurs enfants vers un cauchemar plus que vers un bel avenir. Sa cliente, explique-t-il, "se sentait perdue, elle se sentait triste que sa famille ne soit pas lĂ ". Elle est ĂągĂ©e de 18 ans et a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  13 ans de prison. Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely

vivre aux etats unis reve ou cauchemar