Motsen 4 lettres. PARÉ . Mots en 5 lettres. LAURÉ. Mots en 6 lettres. SOIGNÉ. Mots en 7 lettres. OUVRAGE. PANACHE. Mots en 8 lettres. BICHONNÉ. POMPONNÉ. Sujets similaires. Ornement (100%) Sans ornement (100%) Sans ornements (100%) Ornements (100%) OrnĂ© de mĂ©taphores (80.55%) Ornement musical (80.55%) Richement ornĂ© (80.55%) Ornement de Cettecarte a Ă©tĂ© instaurĂ©e par le DĂ©cret du 17 fĂ©vrier 2014 (format pdf - 129.1 ko - 10/10/2014) portant dĂ©limitation des cantons dans le dĂ©partement du Calvados. Consultez la nouvelle carte cantonale du Calvados (format pdf - 662.6 ko - 29/01/2015) TĂ©lĂ©charger ou consulter la liste des cantons par commune (format pdf - 246.7 ko - 12 JosephAndrĂ©. Marbais 21/01/1885, Charleroi 21/01/1969. Depuis sa crĂ©ation en tant que place-forte en 1666, Charleroi connaĂźt des transformations urbanistiques aussi considĂ©rables que rĂ©guliĂšres. Ainsi, au XIXe siĂšcle, tout ce que les « Hollandais » ont construit entre 1816 et 1821 est dĂ©moli cinquante ans plus tard. Bulletinde la SociĂ©tĂ© Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003. COTTIN Michel : Les artisans du bois au dĂ©but du XXe siĂšcle dans le canton de Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot n°69, mars 2000. DELEU Michel : Etude sur un registre de 1912, entreprise J.Giraud Ă  Livarot. Bulletin de la SociĂ©tĂ© Historique du Canton de Ainsile chef de la maison de Bourbon porte : Soit donc que, prenant Ă  la lettre un passage de la Chronique de Tours, on regarde Geoffroy, seigneur de Preuilly, mort en 1066, comme l'inventeur des tournois, Gaufridus de Pruliaco torneamenta invenit (1) ; soit qu'expliquant ces termes avec M. du Cange par des autoritĂ©s du mĂȘme temps, on fasse seulement honneur Ă  Cest la loi du 13 fructidor an VI (30 aoĂ»t 1798) qui institua l'obligation de cĂ©lĂ©brer les mariages les jours de dĂ©cadi au chef-lieu de canton et ce Ă  partir du 1° vendĂ©miaire an VII (22 septembre 1798). Les maires des autres communes continuaient Ă  recevoir les dĂ©clarations de naissances et de dĂ©cĂšs, mais n'Ă©taient plus habilitĂ©s Ă  rĂ©diger les actes de mariage. . La commune de Le Sap est situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© du plateau d'Ouche, Ă  la limite des Pays d'Auge et d'Ouche, entre les vallĂ©es de la Charentonne et celle de la Touques. L’histoire de la commune est connue depuis l'an Mil, et son histoire semble liĂ©e Ă  la prĂ©sence de la forĂȘt Sappus, Sappum, le Sap => Sapin et d'une activitĂ© sidĂ©rurgique. Au temps du DuchĂ© de Normandie, le Sap Ă©tait une place fortifiĂ©e, qui plus tard prend le nom de Fort Montpellier. Il subsiste encore les traces du grand fossĂ© qui suit le tracĂ© d'une partie des douves, un reliquat du mur d'enceinte et deux lieux dits. Durant la Guerre de Cent Ans, Le Sap, tour Ă  tour française et anglaise, continua de prospĂ©rer. A partir de 1450, le Roi de France Charles II ordonne la disparition des vestiges des plateformes anglaises, et l'on construisit sur les ruines de la tour du Gouverneur la "Maison forte du Montpellier", qui devint au XVIĂšme siĂšcle siĂšge de la VicomtĂ©. Pendant les Guerres de Religion, la ville fut incendiĂ©e par les Huguenots 1562. Le Sap fut chef-lieu de canton de 1789 Ă  1801. Dans les annĂ©es 1830, la municipalitĂ© dĂ©cide la construction des halles en brique au cƓur de la ville, qui vont susciter des vocations architecturales chez beaucoup de propriĂ©taires qui bĂątissent des maisons Ă  pans de bois avec un porche abritant un commerce c'est ce visage de la ville qui perdure aujourd'hui. L’ensemble du bĂąti communal prĂ©sente un mĂ©lange d’architecture Ă  la fois du pays d’Ouche et du pays d’Auge. On y trouve principalement des habitations dont les soubassements faits de pierres ou de briques reçoivent une ossature Ă  pans de bois surmontĂ©es de toitures hautes Ă  4 pans ornĂ©es de lucarnes et de grandes cheminĂ©es, ainsi que des bĂątisses faites de matĂ©riaux assemblĂ©s oĂč se retrouvent Ă  la fois le silex taillĂ© et la brique maçonnĂ©s en couches superposĂ©es successives. La mairie est installĂ©e Ă  l’étage de la halle au grain construite en briques et datant du XIXĂšme siĂšcle, autrefois halle de grande coutume ». Les rues et ruelles sont bordĂ©es de maisons Ă  colombages et pans de bois, mais Ă©galement de bĂątisses en brique Ă  deux Ă©tages. Ces ruelles occupent le cƓur de citĂ© et desservent les quartiers pĂ©riphĂ©riques et plus particuliĂšrement le site du Grand Jardin ». Cette ancienne ferme avec ses pans de bois caractĂ©ristiques du Pays d’Ouche a Ă©tĂ© transformĂ©e et rĂ©novĂ©e pour accueillir une mĂ©diathĂšque, un restaurant, un espace musĂ©ographique autour de la pomme et du cidre et un gĂźte. Le jardin et les activitĂ©s culturelles et ludiques font de ce site un espace trĂšs prisĂ© des visiteurs. Mise Ă  jour 2022 les EPCI Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Mise Ă  jour 2017 les nouvelles rĂ©gions Mise Ă  jour 2022 les communes nouvelles Voir la liste CHAMPS COMMUNS A TOUTES LES TABLES regCode de la rĂ©gion en 2015. Num 3 caractĂšres. nregNom de la rĂ©gion en 2015. CHAR 100 caract. reg16Code de la rĂ©gion 2022. Num 3 caractĂšres. nreg16Nom de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dptCode du 3 caractĂšres. ndptNom du dĂ©partement. CHAR 100 caract. Structure de la base 'regions' reg Code Insee de la rĂ©gion. NUM 2 caractĂšres clieu Code Insee du chef-lieu de rĂ©gion commune CHAR 5 caractĂšres conj Article de liaison de la commune. de, la, l' ... voir rĂ©fĂ©rence Num 2 caractĂšre. creg Nom de la rĂ©gion en capitales. CHAR 100 caract. nreg Nom de la rĂ©gion avec accentuation. CHAR 100 caract. Structure de la base 'departements' reg Code de la rĂ©gion ancienne. NUM 2 caractĂšres nreg Nom complet de la rĂ©gion ancienne. CHAR 100 caract. reg16 Code de la rĂ©gion 2022. NUM 2 caractĂšres nreg16 Nom complet de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dpt Code Insee du dĂ©partement. CHAR 3 caractĂšres clieu Code Insee du chef-lieu de dĂ©partement commune CHAR 5 caractĂšres conj Article de liaison de la commune. de, la, l' ... voir rĂ©fĂ©rence Num 2 caractĂšre. cdpt Nom du dĂ©partement en capitales sans accentuation. CHAR 100 caract. ndpt Nom du dĂ©partement avec accentuation. CHAR 100 caract. Structure de la base 'arrondissements' reg Code Insee de la rĂ©gion ancienne. NUM 2 caractĂšres nreg Nom complet de la rĂ©gion ancienne. CHAR 100 caract. reg16 Code de la rĂ©gion 2022. NUM 2 caractĂšres nreg16 Nom complet de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dpt Code Insee du dĂ©partement. CHAR 3 caractĂšres ndpt Nom du dĂ©partement avec accentuation. CHAR 3 caractĂšres arrdt Code Insee de l'arrondissment. NUM 1 caractĂšre clieu Code Insee du chef-lieu d'arrondissement commune CHAR 5 caractĂšres conj Article de liaison de l'arrondissement. de, la, l' ... voir rĂ©fĂ©rence Num 2 caractĂšre. carrdt Nom de l'arrondissement en capitales. CHAR 100 caract. narrdt Nom de l'arrondissement avec accentuation. CHAR 100 caract. Structure de la base 'epci' reg16 Code de la rĂ©gion 2022. NUM 2 caractĂšres nreg16 Nom complet de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dpt Code Insee du dĂ©partement. CHAR 3 caractĂšres ndpt Nom du dĂ©partement avec accentuation. CHAR 3 caractĂšres siren Code Insee de l'EPCI. NUM 9 caractĂšre nepci Nom complet de l'EPCI. CHAR 100 caractĂšres typo Statut et fiscalitĂ© de l'EPCI voir rĂ©fĂ©rence CHAR 3 caractĂšre. nb_com Nombre de communes composant l'EPCI. NUM 3 caract. pop Population de l'EPCI. NUM 6 caract. Structure de la base 'cantons' reg16 Code de la rĂ©gion 2022. NUM 2 caractĂšres nreg16 Nom complet de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dpt Code Insee du dĂ©partement. CHAR 3 caractĂšres ndpt Nom du dĂ©partement avec accentuation. CHAR 100 caract. arrdt Code Insee de l'arrondissment. NUM 2 caractĂšre canton Code Insee du canton. NUM 3 caractĂšres comp Composition du canton, voir rĂ©fĂ©rence NUM 1 caractĂšre clieu Code Insee du chef-lieu de canton commune CHAR 5 caractĂšres conj Article de liaison du canton. de, la, l' ... voir rĂ©fĂ©rence Num 2 caractĂšre. ccanton Nom du canton en capitales. CHAR 100 caract. ncanton Nom du canton avec accentuation. CHAR 100 caract. Structure de la base 'communes' dc Composition de la commune, voir rĂ©fĂ©rence NUM 1 caractĂšre clieu Code Insee du statut de la commune, voir rĂ©fĂ©rence CHAR 5 caractĂšres modif Code Insee de la commune absorbante commune ancienne CHAR 5 caractĂšres reg16 Code de la rĂ©gion 2022. NUM 2 caractĂšres nreg16 Nom complet de la rĂ©gion 2022. CHAR 100 caract. dpt Code Insee du dĂ©partement. CHAR 3 caractĂšres ndpt Nom du dĂ©partement avec accentuation. CHAR 100 caract. com Code Insee de la commune. NUM 5 caractĂšres siren Code SIREN de la commune. NUM 9 caractĂšres arr Code Insee de l'arrondissment. NUM 2 caractĂšres cant Code Insee du canton. NUM 3 caractĂšres epci Code Insee siren de l'EPCI 0 par dĂ©faut NUM 9 caractĂšres conj Article de liaison du canton. de, la, l' ... voir rĂ©fĂ©rence NUM 2 caractĂšres cp Code postal de la commune. CHAR 5 caractĂšres ncom Nom de la commune avec accentuation. CHAR 100 caract. ancom Nom de la commune avec accentuation et article. CHAR 100 caract. pop Population lĂ©gale de la commune millĂ©sime 2020. Date de rĂ©fĂ©rence statistique 1er janvier 2017 Num 9 caractĂšres alti Altitude maximale de la commune. Num 4 caractĂšres longitude Longitude en degrĂ©s dĂ©cimaux. Num 20 caractĂšres latitude Latitude en degrĂ©s dĂ©cimaux. Num 20 caractĂšres surf Surface en kilomĂštres carrĂ©s de la commune. Num 10 caractĂšres RĂ©fĂ©rence des codes utilisĂ©s CONJ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Liaison de d' du de la des de l' des de las de los Article - - le la les l' aux las los COMP composition des cantons 0 - 1 canton composĂ© de communes entiĂšres 2 canton composĂ© d'une fraction d'une commune et de communes entiĂšres 3 canton composĂ© de fractions de plusieurs communes et de communes entiĂšres 4 canton composĂ© d'une fraction de commune 5 canton composĂ© de fractions de plusieurs communes DC composition des communes 0 commune non dĂ©coupĂ©e en cantons 1 fraction cantonale 2 canton non prĂ©cisĂ© CLIEU pour les communes 0 commune non chef-lieu 1 commune chef-lieu de canton 2 commune chef-lieu d'arrondissement 3 commune chef-lieu de dĂ©partement 4 commune chef-lieu de rĂ©gion TYPO epci ME mĂ©tropole CU communautĂ© urbaine CA communautĂ© d'agglomĂ©ration CC communautĂ© de communes SAN syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle [1] Selon les communes. Nous avons vu dans un prĂ©cĂ©dent billet que le succĂšs des couronnements de rosiĂšres au XIXe siĂšcle a rĂ©sultĂ© d’une visite enthousiaste de Madame de Genlis Ă  Salency en 1766, amplement relayĂ©e par les gazettes qui mirent ainsi la rosiĂšre picarde Ă  l’honneur Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. Peintres, musiciens, poĂštes, Ă©crivains, cĂ©lĂ©brĂšrent la vertu plurisĂ©culaire des jeunes filles de Salency, au grand dam d’esprits des LumiĂšres tels que Grimm et Voltaire. Le Dictionnaire d’anecdotes, de traits singuliers et caractĂ©ristiques, historiettes, bons mots1 consacra par exemple au couronnement de Salency un article de trois pages, intitulĂ© fĂȘte remarquable », dans son Ă©dition de 1769. En 1771, Robert de Hesseln donna un article Salency » pour le tome 6 du Dictionnaire universel de la France, contenant la description gĂ©ographique et historique des provinces, de mĂȘme que l’abbĂ© de Courte-ÉpĂ©e dans L’Esprit de l’ EncyclopĂ©die, ou Choix des articles les plus curieux
 de ce grand dictionnaire
2. On inventa jusqu’à des Ă©ventails reprĂ©sentant le couronnement de la rosiĂšre3
 Nougaret, Les RosiĂšres. Paris, F. Didot [dĂ©but XIXe s]. Gallica BnF. I/ Reliques 
 la rosiĂšre de Salency ancrĂ©e dans la tradition des miracles mĂ©diĂ©vaux Ce vĂ©ritable battage mĂ©diatique semble avoir changĂ© la donne et Ă©veillĂ© chez les habitants du village, qui reçoit dĂ©sormais les visites de riches curieux, le dĂ©sir d’ancrer plus profondĂ©ment leurs traditions. C’est du moins le cas du Prieur Sauvel, le curĂ© du village, qui en 1773 convainc sept Salenciens de demander des reliques de saint MĂ©dard Ă  l’évĂȘque de Dijon, reliques que Salency rĂ©clamait semble-t-il depuis prĂšs de 70 ans4. AprĂšs 8 jours de marche soit environ 50 kilomĂštres par jour 
, les sept hommes obtiennent une entrevue. L’évĂȘque accepte la requĂȘte, et une chĂąsse est bientĂŽt transportĂ©e Ă  Noyon5. La translation des reliques entre Noyon et Salency fait ensuite l’objet d’un cĂ©rĂ©monial trĂšs Ă©tudiĂ© qui mobilise la population les 11 et 12 janvier 1774. La fĂȘte de la rosiĂšre acquiert ainsi une vĂ©racitĂ© supplĂ©mentaire avec des origines miraculeuses mĂ©diĂ©vales confirmĂ©es par une providentielle intercession la relation mentionne que les Salenciens, trop impatients de recevoir les reliques, n’ont cure des intempĂ©ries hivernales, rĂ©parent la route et sont rĂ©compensĂ©s par un temps magnifique, bien sĂ»r attribuĂ© Ă  saint MĂ©dard. Le rĂ©cit de cette translation est aussi l’occasion de rappeler longuement l’organisation du couronnement de la rosiĂšre tel qu’il a eu lieu lors de la visite de Madame de Genlis et de l’aristocratie locale en 1766, et de le figer ainsi dans de nouvelles modalitĂ©s. La translation est dĂ©crite en dĂ©tail les habitants du village, selon ce texte, ont tous fait la route entre Salency et Noyon avec en tĂȘte le curĂ©, accompagnĂ© par un nombreux clergĂ©. Suivent tous les Hommes et les Garçons tĂȘte nue » tenant un cierge et un livre de priĂšres ou un chapelet À leur suite on voit la RosiĂšre de l’annĂ©e 1773, en habits blancs, portant sur la tĂȘte, la Couronne ornĂ©e du Cordon bleu, un cierge Ă  la main, et suivie de trente-deux de ses compagnes, aussi vĂȘtues de blanc, et dĂ©corĂ©es du Cordon bleu, en baudrier6. Les femmes du village arrivent tout Ă  la fin du cortĂšge
 Le cordon bleu est un rappel de la visite avortĂ©e de Louis XIII qui, selon la tradition rapportĂ©e, aurait annoncĂ© sa visite, mais ne pouvant venir en raison d’une indisposition aurait fait envoyer une bague et son cordon bleu ruban bleu ciel permettant d’arborer la croix de l’Ordre du Saint-Esprit. Le curĂ© de Noyon oppose ensuite dans son rĂ©cit la piĂ©tĂ© des habitants de Salency Ă  l’incrĂ©dulitĂ© potentielle des spectateurs. RĂ©solument Ă©difiant, ce passage nous renseigne toutefois – comme le fera Madame de Genlis dans ses souvenirs voir billet prĂ©cĂ©dent – sur le fait qu’un certain nombre de contemporains ne sont pas favorables au couronnement des rosiĂšres La piĂ©tĂ© des bons habitants de Salency, qui la tĂȘte baissĂ©e, les yeux en pleurs, la joie peinte sur le visage, suivaient avec le plus profond respect ce Saint DĂ©pĂŽt, qui aprĂšs avoir Ă©tĂ© si longtemps l’objet de leurs dĂ©sirs, Ă©tait pour lors celui de leur bonheur, se communique Ă  tous les assistants elle touche leurs cƓurs, et leur fait rĂ©pandre des larmes. [
] Tous dans l’admiration et le silence, bĂ©nissaient la MisĂ©ricorde Divine, d’avoir dans ce malheureux siĂšcle d’incrĂ©dulitĂ© et de libertinage, procurĂ© Ă  cette ville, autrefois si recommandable par sa piĂ©tĂ©, un triomphe si glorieux, et si consolant pour la Religion. Tous sentirent renaĂźtre en eux cette foi vive, cette tendre dĂ©votion, dont nos pĂšres se faisaient honneur, et rendaient hommage Ă  la vertu et Ă  la ferveur de ces bonnes gens, qui avaient su si bien les attendrir et les Ă©difier. En vain l’ImpiĂ©tĂ©, se mĂȘlant dans la foule, observe-t-elle de son Ɠil mĂ©chant tous les dĂ©tails de cette religieuse cĂ©rĂ©monie elle est rĂ©duite au silence, et son air dĂ©concertĂ© annonce sa dĂ©faite et son dĂ©sespoir7. L’installation des reliques Ă  Salency nĂ©cessite ensuite huit jours octave de messes et processions, du matin au soir. II/ Un procĂšs retentissant entre le seigneur de Salency et les villageois Quelques mois plus tard, un autre Ă©vĂ©nement, qui n’est sans doute pas sans rapport avec le prĂ©cĂ©dent, est Ă  son tour trĂšs mĂ©diatisĂ©. Le seigneur de Salency, Charles François Laurent DanrĂ© 1725-1800 ; ancien mousquetaire de la garde du roi et capitaine de dragons, dĂ©cide de simplifier la cĂ©rĂ©monie, de la dĂ©pouiller de sa rĂ©cente ostentation religieuse, et s’en rĂ©tablit l’ordonnateur. Sa dĂ©cision, aussitĂŽt contestĂ©e par les habitants et le prieur, lui vaut durablement une rĂ©putation calamiteuse Les meilleures institutions sont souvent critiquĂ©es, ou par des hommes qui ne trouvent jamais rien de bien, ou par des jaloux qui blĂąment toutes les choses utiles, dont ils ne sont point les inventeurs. Mais aurait-on pensĂ© que le seigneur mĂȘme de Salenci s’élĂšverait contre l’établissement d’une fĂȘte aussi ancienne que la monarchie française ; qu’il entreprendrait d’en ternir l’éclat, qui rejaillissait jusque sur lui, et qu’il forcerait les habitants de sa terre Ă  plaider pendant plusieurs mois, eux dont les procĂšs et la chicane avaient sans cesse respectĂ© l’honnĂȘtetĂ© inaltĂ©rable et le paisible sĂ©jour ? C’est cependant ce qui arriva en 1774. Ce seigneur, qui connaissait si peu le prĂ©cieux avantage dont il jouissait, manifesta tout-Ă -coup les plus Ă©tranges prĂ©tentions. Il se crut en droit de choisir la RosiĂšre sans l’intervention des habitants de Salenci, et de lui poser la couronne sur la tĂȘte sans pompe et sans cĂ©rĂ©monie. Il ne voulut pas que la RosiĂšre se plaçùt Ă  l’église sur un prie-dieu. Il imagina qu’il Ă©tait en droit de supprimer les tambours et la musique qui prĂ©cĂ©daient le cortĂšge de la RosiĂšre, et il soutint que la dĂ©pense de la fĂȘte, quoique extrĂȘmement mĂ©diocre, pouvait ĂȘtre de beaucoup rĂ©duite. En vain on lui reprĂ©senta la haute antiquitĂ© des usages qu’il lui prenait envie de rĂ©former ; il ne voulut entendre aucune raison ; il en vint Ă  faire soutenir ses prĂ©tendus droits par une escouade de marĂ©chaussĂ©e ; il fallut recourir Ă  la justice. Le bailliage royal de Chauny condamna toutes ces folles et absurdes prĂ©tentions, et fixa les rĂšgles pour la nomination de la RosiĂšre, et l’ordre et la marche de la cĂ©rĂ©monie, par sa sentence du 19 mai 17748. Ce texte omet toutefois de prĂ©ciser que le seigneur de Salency tente en rĂ©alitĂ© un retour Ă  la tradition initiale. La venue de Mme de Genlis et du puissant intendant de Soissons Louis Le Pelletier de Morfontaine, chevalier, conseiller du Roi en tous ses conseils en 1766, en l’absence de DanrĂ©, seigneur de Salency, a fait que la cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© modifiĂ©e par le prieur, qui s’est donnĂ© un rĂŽle prééminent, a ajoutĂ© un cortĂšge de jeunes gens et jeunes filles Ă  la rosiĂšre et de la musique. Les dĂ©penses entraĂźnĂ©es par la venue de Madame de Genlis en 1766 en font-elles craindre d’autres au seigneur de Salency ? Redoute-t-il dans sa seigneurie une influence croissante du prieur d’une part, et de l’intendant d’autre part ? Il semble en tout cas n’avoir guĂšre trouvĂ© de soutien face au prieur et Ă  la population. Le rĂ©cit dĂ©multipliĂ© par les journaux et ouvrages des moindres modalitĂ©s du couronnement de 1766 lui a confĂ©rĂ© une valeur de tradition inaltĂ©rable. Le seigneur de Salency passe donc pour un vautour », un avare », un chicaneur » selon les libelles9, lorsqu’il demande un retour Ă  une cĂ©rĂ©monie plus simple. Il est difficile de savoir si tous les habitants de Salency se sont, comme le prĂ©tendent les textes contemporains, sentis lĂ©sĂ©s par un retour Ă  la cĂ©rĂ©monie antĂ©rieure. Le fait que le seigneur, pendant la RĂ©volution, pourra sans souffrir d’hostilitĂ© demeurer au chĂąteau tend Ă  prouver que les Salenciens ne lui tenaient pas grand grief de l’épisode de la rosiĂšre. Produits soit par le cercle du prieur Sauvel, soit par des gens soucieux d’encourager une fĂȘte faisant de la vertu fĂ©minine un apanage rural et national, les documents imprimĂ©s tĂ©moignent en revanche d’une vĂ©ritable vindicte contre M. DanrĂ©, qui tente pourtant vaillamment d’opposer des arguments Ă  ses dĂ©tracteurs. Jean-Baptiste Huet, “Couronnement de la rosiĂšre“. Toile de Jouy. Fin XVIIIe. Textiles et tissus de la bibliothĂšque Forney Paris. III/ Une guerre de l’image et des libelles Le premier acte voit une tentative du seigneur en 1774 de choisir lui-mĂȘme la rosiĂšre, et de recourir Ă  la force face Ă  l’opposition rencontrĂ©e. Ses adversaires font alors appel au bailliage royal. Le lieutenant gĂ©nĂ©ral de Chauny rend une sentence dĂ©finitive au mois de mai, donnant raison en 16 articles aux pĂ©titionnaires de Salency. DanrĂ© porte l’affaire devant le Parlement en aoĂ»t. Les 54 pages de sa requĂȘte signifiĂ©e attribuent le dĂ©saccord au ressentiment du prĂ©montrĂ©, leur pasteur », et souligne que le prĂȘtre Sauvel a profitĂ© de l’éclat particulier de la fĂȘte de 1766 pour tenter de crĂ©er un prĂ©cĂ©dent et transformer une fĂȘte simple en festivitĂ© lĂ©gĂšre. Sa conception de la fĂȘte est rousseauiste voir prĂ©cĂ©dent billet, et il accuse le prĂȘtre de succomber plutĂŽt Ă  la mode du marivaudage Il a cru que c’était ĂȘtre trop bĂ©at que de s’astreindre ainsi aux anciens rites ; la rosiĂšre accompagnĂ©e simplement de ses pĂšre et mĂšre, et du Seigneur, au pied des autels, lui a paru trop isolĂ©e ; il a voulu qu’elle soit accompagnĂ©e d’une douzaine de garçons du plus beau choix, et d’une douzaine de jeunes filles lestement vĂȘtues pour leur faire parallĂšle. Le son des cloches et de quelques instruments que le suppliant s’est souvent plu Ă  y avoir, quand il en a eu les facilitĂ©s, lui a paru aussi trop modeste ; il a voulu qu’aux risques de voir pĂ©rir quelqu’un de ses villageois, par le peu d’usage et la mauvaise qualitĂ© de leurs armes, le bruit des armes Ă  feu fĂ»t mĂȘlĂ© aux fanfares. Enfin, en moine adroit, et sous le prĂ©texte spĂ©cieux que dĂ©positaire du secret des consciences, il connaissait mieux que le seigneur de Salency les filles du village, et que d’ailleurs, le seigneur n’habitait pas toujours son chĂąteau, il a insinuĂ© que son choix serait plus sĂ»r, en le faisant dans trois filles du village que les habitants prĂ©senteraient, et qu’il se flattait, sans doute, de parvenir Ă  leur faire nommer Ă  son grĂ©10. Les arguments produits Ă  l’appui de ses dires par DanrĂ© se fondent entre autres sur un bail Ă  cens authentique de 1671 » prĂ©voyant le chapeau de roses, la bague et le ruban bleu pour la rosiĂšre. DanrĂ© explique que la fĂȘte a Ă©tĂ© certes instituĂ©e par saint MĂ©dard, mais que celui-ci agissait en tant que seigneur de Salency et non pas en prĂȘtre. Si l’on ne peut ici reprendre toutes les arguties des uns et des autres, il est cependant intĂ©ressant de constater que l’un des points saillants du dĂ©bat est constituĂ© par une image substituĂ©e Ă  une autre. En effet, le seigneur accuse le prĂȘtre d’avoir enlevĂ© un tableau ancien de la chapelle, reprĂ©sentant saint MĂ©dard couronnant sa sƓur du fameux chapeau de roses » pour un tableau reprĂ©sentant lui FrĂšre Sauvel, couronnant la rosiĂšre, Ă  cĂŽtĂ© de laquelle sont placĂ©s sur deux lignes, douze jeunes filles et douze jeunes garçons11.” Le plaidoyer des habitants, apparemment largement dictĂ© par Sauvel, Ă©carte le bail produit et s’obstine Ă  faire de la cĂ©rĂ©monie de 1766 Ă  laquelle assistaient l’intendant et M. et Mme de Genlis une indiscutable rĂ©fĂ©rence. La question des deux images revient de maniĂšre obsessionnelle dans ce texte. Une premiĂšre allusion fait du seigneur un veuf cynique, sans mĂ©moire et sans vertu On voyait, il y a quelques annĂ©es dans la chapelle de saint MĂ©dard, un tableau dans lequel le prĂ©lat, revĂȘtu de ses habits pontificaux, couronnait sa sƓur agenouillĂ©e aux marches de l’autel. Ce tableau dĂ©chirĂ© tombait en lambeaux. Il fut ĂŽtĂ© en 1767. Un simple tapis vert en occupa la place pendant cinq ans, sans que personne ait rĂ©clamĂ©. Les habitants dĂ©sirĂšrent qu’un autre tableau fĂ»t posĂ©. Le seigneur de Salency le sut ; il le dĂ©sira lui-mĂȘme. Sa premiĂšre Ă©pouse, dont on ne parle encore Ă  Salency qu’avec larmes, contribua Ă  la dĂ©pense. On fit une quĂȘte dans la paroisse, et, en 1772, fut substituĂ© Ă  l’ancien tableau celui que le seigneur demande aujourd’hui qu’on arrache pour remettre aux frais des habitants le premier que le temps a dĂ©truit12. Le nouveau tableau, selon Sauvel et ses soutiens, rappellerait un moment-clĂ© de l’histoire du couronnement de la rosiĂšre, la venue Ă  Salency du marquis de Gordes, Ă  la place de Louis XIII souffrant voir plus haut C’est ce moment de gloire pour Salency qui est reprĂ©sentĂ© dans le nouveau tableau qui dĂ©core aujourd’hui la chapelle de saint MĂ©dard. On y voit le marquis de Gordes, le seigneur de Salency, la rosiĂšre et sa suite, le curĂ© officiant qui tient la couronne de roses. Si la cure de Salency n’était pas depuis longtemps entre les mains des PrĂ©montrĂ©s, et si le curĂ© n’était pas reprĂ©sentĂ© avec les signes de son ordre, cela eĂ»t Ă©pargnĂ© au sieur DanrĂ© la ridicule et trĂšs-fausse allĂ©gation que le sieur SauveI, curĂ© actuel, s’est fait peindre lui-mĂȘme13. De cette bataille des images et des libelles, DanrĂ© sort perdant. Le souvenir de la visite de Madame de Genlis fait du couronnement de 1766 un socle mĂ©moriel, confortĂ© par la translation des reliques. Ce souvenir a donc valeur d’icĂŽne. De surcroĂźt, Sauvel a habilement demandĂ© Ă  la comtesse de Genlis son soutien, et celle-ci aurait aidĂ© Ă  la rĂ©daction du mĂ©moire et obtenu pour Salency la protection de la reine Marie-Antoinette. Le plaidoyer sera d’ailleurs Ă©rigĂ© en modĂšle de plaidoirie au XIXe siĂšcle 14 
 => Cliquez sur les images ci-dessous pour mieux les voir. La cause est plaidĂ©e par M. Target dans la grand Chambre pendant quatre audiences consĂ©cutives, devant un public considĂ©rable. En dĂ©cembre 1774, le seigneur de Salency est condamnĂ© Ă  tous les dĂ©pens, ainsi qu’aux frais de l’impression et affiche de l’arrĂȘt donnant raison Ă  Sauvel et aux habitants. Le retentissement de cette affaire est national. L’AnnĂ©e littĂ©raire a par exemple publiĂ© la plaidoirie de MaĂźtre Target et une lettre de M. Portelance, extrĂȘmement critique quant au comportement de son beau-frĂšre, le seigneur de Salency15. La RequĂȘte des filles de Salency Ă  la Reine, par M. Blin de Sainmore, au sujet de la contestation qui s’est Ă©levĂ©e entre le seigneur & les habitans de cette paroisse, relativement Ă  la fĂȘte de la Rose 16 a Ă©galement un retentissement certain De nos hameaux dĂ©esse tutĂ©laire, Vous qui joignez , habile en l’art de plaire, L’éclat piquant des grĂąces de la cour Au cƓur naĂŻf d’une simple bergĂšre Vous, des Français l’espĂ©rance et l’amour, Que Vienne pleure et que Paris adore, ProtĂ©gez-nous Salenci vous implore. Du ravisseur de nos antiques droits, Auguste reine, accourez nous dĂ©fendre. Pourriez-vous bien ĂȘtre sourde Ă  nos voix17 ? IV/ Une floraison de rosiĂšres La visite de Madame de Genlis Ă  Salency avait entraĂźnĂ© une mode de la rosiĂšre dans les arts que le procĂšs fortifie encore. Boizot, le sculpteur qui introduit Ă  la Manufacture de SĂšvres des Ɠuvres dont les sujets sont liĂ©s aux Ă©vĂ©nements contemporains, comme L’Hymen cĂ©lĂ©brant le mariage du Dauphin avec Marie-Antoinette, ou La FĂȘte des bonnes gens18 propose en 1776 un groupe sculptĂ© en biscuit reprĂ©sentant le Couronnement de la rosiĂšre19. Ces diffĂ©rents Ă©vĂ©nements, la mode rousseauiste de la fĂȘte villageoise comprise non pas dans le sens d’un retour Ă  la simplicitĂ© – comme le souhaitait DanrĂ© – mais de festivitĂ©s parfois somptueuses, entraĂźnent donc la crĂ©ation de couronnements de rosiĂšres dans diffĂ©rentes localitĂ©s. Il s’agit parfois de traditions prĂ©-existantes et revisitĂ©es. Le plus souvent, ces couronnements font l’objet de rentes perpĂ©tuelles par de riches fondateurs et sont placĂ©s sous l’autoritĂ© conjointe de l’Église et des syndics le prĂȘtre de la paroisse choisit plusieurs jeunes filles vertueuses aprĂšs enquĂȘte sur leur rĂ©putation, et le syndic en retient une. Cinquante annĂ©es aprĂšs la visite de Madame de Genlis Ă  Salency, Nougaret peut recenser les rosiĂšres suivantes20 RosiĂšre de Canon-les-Bonnes-Gens RosiĂšre de Briquebec RosiĂšre de Saint-Sauveur-le-Vicomte La fĂȘte de la Rose cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  la Falaise RosiĂšre de Saint-Nicolas, paroisse de la ville d’Angers RosiĂšres des environs de Paris Suresnes, Romainville RosiĂšres dans Paris Saint-SĂ©verin, Saint-Eustache RosiĂšre Ă  l’occasion du mariage de Mgr le duc de Berry [ie Saint-Denis] Parmi ces nouveaux couronnements, on retiendra celui de Canon-les-Bonnes-Gens aujourd’hui MĂ©zidon-Canon, Calvados Canon jadis Canon aux Vignes ou Canon les Bonnes-Gens, est une petite commune de l’arrondissement de Lisieux et du canton de MĂ©zidon. Le cĂ©lĂšbre avocat Élie de Beaumont y fĂźt bĂątir vers 1770, un beau chĂąteau qui subsiste encore. Il Ă©tait intendant des finances du comte d’Artois, depuis Charles X, et liĂ© avec les hommes les plus distinguĂ©s de la littĂ©rature et du barreau. La Harpe, les deux Lacretelle, Target, l’abbĂ© Lemonnier, de SĂšze, l’abbĂ© de Boulogne, l’abbĂ© de Vauxcelles, Delacroix, d’autres notabilitĂ©s du temps se rĂ©unissaient chez lui, pendant les beaux jours des vacances. À l’occasion de la grossesse de la comtesse d’Artois qui, le 6 aoĂ»t 1775, accoucha du duc d’AngoulĂȘme, M. et Mme de Beaumont, d’accord avec les Religieux de Sainte-Barbe-en-Auge, seigneurs de MĂ©zidon, et avec Morin du Mesnil, pĂšre de Mme de Beaumont et seigneur du Vieux-FumĂ©, voulurent fonder une RosiĂšre Ă  Canon. Aux termes de l’acte de fondation du 10 fĂ©vrier 1775 et du rĂšglement, approuvĂ©s par lettres patentes et enregistrĂ©s au Parlement de Rouen, les trois communes de Canon, du Vieux-FumĂ© et de MĂ©zidon concouraient par vingt Ă©lecteurs, au choix d’une Bonne Fille, d’une Bonne MĂšre, d’un Bon Vieillard et d’un jeune homme Bon Chef de famille. Ainsi, on vit couronner, en 1775, un vieillard de prĂšs de 80 ans, nommĂ© Pierre Lemonnier, pĂšre de 6 enfants et de 23 petits-fils, digne chef d’une digne famille ; en 1776, un jeune homme, Duret, qui, depuis l’ñge de 15 ans, s’était trouvĂ© chef de sa famille et en Ă©tait devenu le pĂšre. C’était trop de mĂ©rites et de vertus rĂ©unis, encore que l’on ne distribuĂąt que deux prix chaque annĂ©e. On avait, d’ailleurs, forcĂ© et faussĂ© certaines notes, en voulant les rendre trop Ă©clatantes. C’est ainsi que la Bonne MĂšre devait avoir trois enfants vivants, n’avoir jamais portĂ© d’ornements frivoles c’est-Ă -dire, probablement, de ces bijoux normands, si recherchĂ©s aujourd’hui par nos dames, avoir dĂ©tournĂ© son mari d’avoir des procĂšs ! » Le comte d’Artois avait portĂ© les deux cordons bleus dont on dĂ©corait les Ă©lus. Le vieillard Ă©tait couronnĂ© d’épis de blĂ©, la mĂšre de famille d’immortelles, la jeune fille de roses, le jeune chef d’épis et de glands. Le premier couronnement eut lieu le 24 septembre 1775. Les abbĂ©s de Vauxcelles, Lemonnier et de Boulogne, depuis Ă©vĂȘque, prĂȘchĂšrent Ă  ces fĂȘtes qui attiraient une foule Ă©norme. On y vint mĂȘme d’Angleterre. Mme de Beaumont et Target, le cĂ©lĂšbre avocat-acadĂ©micien, y chantĂšrent des couplets. La peinture, la gravure, la poĂ©sie, les journaux y firent Ă©cho21. On a parfois considĂ©rĂ© que la fĂȘte de Canon-les-Bonnes-Gens 22 a proposĂ© lĂ , avec le bon chef de famille » un des premiers modĂšles de ce que l’on appellera au XIXe siĂšcle le rosier ». L’abbĂ© Lemonnier consacre dĂšs 1777 plusieurs lettres trĂšs Ă©difiantes Ă  sa dĂ©couverte des bonnes gens » et aux cĂ©rĂ©monies23. Il y donne les motifs d’éligibilitĂ© de la bonne-fille, de la bonne-mĂšre, du bon chef-de-famille et du bon-vieillard, ce qui permet de constater que les rĂ©compenses allant aux hommes et aux femmes ne couronnent pas les mĂȘmes vertus, et qu’une des diffĂ©renciations essentielles est celle de la sexualitĂ© et de l’ñge. En effet, la bonne-fille doit entre autres critĂšres avoir entre 18 et 30 ans et pouvoir se prĂ©valoir de mƓurs et de conduite irrĂ©prochable », tandis qu’il est demandĂ© au bon-chef de famille d’avoir entre 20 et 45 ans et d’ĂȘtre mariĂ© et/ou d’avoir charge de famille frĂšres et sƓurs ; etc.. Il n’existe apparemment pas de bonne-vieillarde, la bonne-mĂšre en faisant peut-ĂȘtre office ! MĂ©dailles de Canon. LĂ©on de La SicotiĂšre, “Les RosiĂšres en Basse-Normandie“. Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l’Orne, 1884, Gallica BnF Lorsqu’il rĂ©dige son historique des rosiĂšres vers 1817, Nougaret24 est dans la dĂ©ploration, car selon lui, plusieurs fĂȘtes ont disparu Ă  cause des affreux malheurs qui ont pesĂ© sur la France ». Cette affirmation est Ă  nuancer. Le culte de la vertu versus rosiĂšre ie la virginitĂ© a participĂ© au substrat du culte de la vertu rĂ©publicaine ie la sagesse, et la mythologie rĂ©volutionnaire y a puisĂ© volontiers. Discours sur la virginitĂ©, prononcĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie du couronnement de la premiĂšre rosiĂšre de S
 [Texte imprimĂ©] par M. C. de La NĂ©roniĂšre,
 Angers, Impr. de Mame, 1780. Cote LI31-219. DĂ©partement Philosophie, histoire, sciences de l’homme. BnF. Toutefois, la vertu imposĂ©e par le clergĂ© aux jeunes gens, et surtout aux jeunes filles, et ainsi mise en scĂšne, semble avoir Ă©tĂ© vĂ©cue trĂšs tĂŽt comme une immixtion dans la vie privĂ©e et/ou une manifestation de grande crĂ©dulitĂ© De tous les moyens propres Ă  encourager les pauvres au travail, celui qui fera sur eux le plus d’impression, sera d’unir ensemble chaque annĂ©e par les liens sacrĂ©s du mariage quelques couples choisis parmi les garçons et les filles qui par leurs bonnes mƓurs, leur sage conduite, & leur application au travail auront paru mĂ©riter cette distinction. On aura soin de donner Ă  cette cĂ©rĂ©monie une sorte d’appareil, et les Administrateurs ne manqueront point de l’honorer de leur prĂ©sence. Les dots se prendront sur le Patrimoine paroissial. On observera toujours de les appliquer aux filles les plus laborieuses et les plus sages ; leur mariage sera un Prix de diligence autant que de sagesse. Je ne puis souscrire Ă  la manie qui nous gagne d’imiter de toutes parts la RosiĂšre de Salency, excellent original sans doute, mais propre Ă  faire de mauvaises copies. La mode s’introduit de ne fonder des Prix que pour la plus vertueuse, & l’on nĂ©glige la plus active; vous prĂ©tendez couronner la vertu, & souvent vous ne couronnez que l’hypocrisie25. Les RosiĂšres. [Par Nougaret]. Sd. Gallica BnF. On verra dans le prochain billet que le XIXe siĂšcle accroĂźt encore cet Ă©cart entre des responsables religieux ou politiques dĂ©sireux d’offrir des modĂšles de vertu fĂ©minins dans des cadres dĂ©limitĂ©s et des artistes ou intellectuels trĂšs dubitatifs quant Ă  la finalitĂ© d’une chastetĂ© ainsi prĂ©tendument rĂ©gulĂ©e et imposĂ©e aux femmes les plus modestes. => Pour aller plus loin, on pourra lire entre autres William R. Everdell, “The Rosieres Movement, 1766-1789 A Clerical Precursor of the Revolutionary Cults.” French Historical Studies, vol. 9, no. 1, 1975, pp. 23–36. Dominique Godineau, “De la rosiĂšre Ă  la tricoteuse les reprĂ©sentations de la femme du peuple Ă  la fin de l’Ancien RĂ©gime et pendant la RĂ©volution», Études, Revolution mis en ligne le 1er mai 2008. Sarah Maza, “The Rose-Girl of Salency Representations of Virtue in Prerevolutionary France.” Eighteenth-Century Studies, vol. 22, no. 3, 1989, pp. 395–412. RenĂ© Pagel, Bibliographie noyonnaise ; suivie de la Bibliographie de la RosiĂšre de Salency, publiĂ©es sous les auspices du ComitĂ© archĂ©ologique et historique de Noyon. Auch, 1903. Citer ce billet AgnĂšs Sandras, "Une “industrie fort connue” le couronnement des rosiĂšres Partie II. Du procĂšs de Salency Ă  la multiplication des fĂȘtes," in L'Histoire Ă  la BnF, 10/03/2019, [consultĂ© le 21/08/2022]. Dictionnaire d’anecdotes, de traits singuliers et caractĂ©ristiques, historiettes, bons mots
 [Par H. Lacombe de Prezel.]. Paris, La Combe, 1769. [↩]L’Esprit de l’ EncyclopĂ©die, ou Choix des articles les plus curieux
 de ce grand dictionnaire
 [Par l’abbĂ© J. de La Porte.] Paris, Briasson, 1771. [↩]Voir par exemple au musĂ©e Galliera cet Ă©ventail et cet autre Ă©ventail. [↩]Voir la Relation ou DĂ©tail historique de la concession d’une portion du corps de S. MĂ©dard, faite par monseigneur l’évĂȘque et le chapitre de Dijon Ă  la paroisse de Salency 
 par Nicolas-Adrien Roger. Noyon, P. Rocher, 1774. Selon ce rĂ©cit, les reliques de saint MĂ©dard – mort Ă  Noyon -, transfĂ©rĂ©es prĂšs de Soissons pour la construction de l’abbaye de Saint-MĂ©dard, ont Ă©tĂ© transportĂ©es Ă  Dijon lors d’invasions. [↩]Voir Relation ou DĂ©tail historique de la concession d’une portion du corps de S. MĂ©dard, On trouve aussi un bref rĂ©cit du sĂ©jour Ă  Dijon dans la Lettre de M. de*** sur les rosiĂšres de Salency et les autres Ă©tablissements semblables, op. cit. L’actuelle chĂąsse contenant ces reliques Ă  Salency est visible ici. [↩]Relation ou DĂ©tail historique de la concession d’une portion du corps de S. MĂ©dard, faite par monseigneur l’évĂȘque et le chapitre de Dijon Ă  la paroisse de Salency, op. cit. [↩]Ibid. [↩] Nougaret, Les rosiĂšres. Paris, F. Didot, sd. [↩]C’est ce que dĂ©clare le seigneur de Salency dans son plaidoyer, cf. infra. [↩]RequĂȘte signifiĂ©e pour le seigneur de Salency, au sujet de la rosiĂšre. Paris, Impr. de C. Simon, 1774. [↩]RequĂȘte signifiĂ©e pour le seigneur de Salency, au sujet de la rosiĂšre. [↩]Plaidoyer en faveur de la rosiĂšre, pour les syndic et habitants du village de Salancy Salency contre le sieur DanrĂ©, seigneur dudit Salancy. [Texte imprimĂ©] / SignĂ© Target.. Paris, Knapen, 1774. [↩]Ibid [↩]Voir Pierre Antoine Berryer, Leçons et modĂšles d’éloquence judiciaire. Paris, L’Henry, 1858. [↩]Lettre de M. Portelance Ă  M. Target [
]. L’AnnĂ©e littĂ©raire, 1774, tome 8. [↩]Paris, Delalain et Monori, 1774. [↩]Ibid [↩]Florence Fesneau, ” La Manufacture des LumiĂšres la sculpture Ă  SĂšvres de Louis XV Ă  la RĂ©volution“, en ligne sur le GRHAM Groupe de Recherche en Histoire de l’Art Moderne, 2015. [↩]On peut le voir ici. [↩] Nougaret, Les RosiĂšres, sd [vers 1817], sn. [↩]LĂ©on de La SicotiĂšre, “Les RosiĂšres en Basse-Normandie“. Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l’Orne, 1884, [↩]Pour en savoir plus sur cette fĂȘte, voir “La fĂȘte des bonnes gens de Canon“, 2009, sur le Blogzine de l’Association d’histoire du canton de MĂ©zidon-Canon. [↩]Guillaume-Antoine Lemonnier, FĂȘtes des bonnes gens de Canon et des rosiĂšres de Briquebec. Avignon, Le Monnier, 1777. [↩] Nougaret, Les RosiĂšres, op. cit. [↩]Pierre-Claude Malvaux, Les moyens de dĂ©truire la mendicitĂ© en France , en rendant les mendiants utiles Ă  l’État sans les rendre malheureux ; tirĂ©s des mĂ©moires qui ont concouru pour le prix accordĂ© en l’annĂ©e 1777, par l’AcadĂ©mie des sciences, arts & belles lettres de Chaalons-sur-Marne. Nouvelle Ă©dition, revue, corrigĂ©e & augmentĂ©e. Chaalons-sur-Marne. Chez Seneuze, imprimeur du Roi & de l’AcadĂ©mie,1780. page 329. [↩]AgnĂšs SandraschargĂ©e de collections en histoire de France au dĂ©partement Philosophie, histoire, sciences de l'hommeMore Posts Cantons de l’Abitibi-TĂ©miscamingue Quelques cantons de la rĂ©gion de l’Abitibi-TĂ©miscamingue Canton de Mortagne Dans la MunicipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© de TĂ©miscamingue se trouve le canton de Mortagne, situĂ© Ă  quelque 70 km Ă  l’est de TĂ©miscaming. Son territoire inhabitĂ© est marquĂ© par un imposant rĂ©seau hydrographique formĂ© par la riviĂšre Maganasipi Est et les lacs Beaubel, Lindsay, Caugnawana, Restigo et MontĂ©gron. Ancienne capitale du Perche, Mortagne-au-Perche est aujourd’hui chef-lieu de l’arrondissement de l’Orne, en France. Robert Giffard, qui en Ă©tait originaire, y recruita la plupart des premiers colons qui vinrent s’établir dans sa seigneurie de Beauport en 1634. Parmi eux se trouvaient quelques ancĂȘtres des familles Boucher, Cloutier, BĂ©langer et Giroux. Pendant tout le RĂ©gime français, l’émigration percheronne vers la Nouvelle-France fut importante. Canton Atwater À environ 25 km au nord-est de la ville de TĂ©miscaming, ce canton proclamĂ© en 1897 de forme irrĂ©guliĂšre est limitĂ© au sud par l’une des multiples ramifications du lac Kipawa qui prend alors les noms de Lac Bedout, Lac Hunter et Baie de l’ours Mort. Des lacs trĂšs nombreux et de toutes formes, dont l’un porte le mĂȘme nom que le canton, se retrouvent dans ce territoire qui varie entre 274 et 396 m d’altitude. En identifiant ainsi cette unitĂ© territoriale inhabitĂ©e, on a voulu honorer Albert William Atwater 1856-1929, avocat admis au barreau en 1881. Il a Ă©tĂ© procureur de la Couronne pour le district de MontrĂ©al 1892, commissaire pour la rĂ©vision d’une nouvelle charte de la ville de MontrĂ©al 1897, avocat-conseil 1896-1926 et Ă©chevin Ă  la mĂȘme ville 1896, dĂ©putĂ© conservateur d’une circonscription de l’üle de MontrĂ©al 1896-1900 et trĂ©sorier de la province de QuĂ©bec dans le cabinet Flynn 1896-1897. En 1916, il Ă©tait bĂątonnier du Barreau de la province de QuĂ©bec. Canton d’Augier Ce canton inhabitĂ© et proclamĂ© en 1916 est situĂ© Ă  environ 40 km au sud-est de Lebel-sur-QuĂ©villon, Ă  l’est du lac Parent et de la voie- principale qui relie Val-d’Or Ă  Chibougamau. ArrosĂ© par de nombreux lacs communiquant entre eux, son terrain qui ondule entre 350 et 533 m d’altitude est parfois marĂ©cageux, surtout aux environs de la riviĂšre Delestres au sud-ouest. L’altitude y est plus basse. Le nom a Ă©tĂ© attribuĂ© en souvenir de Christophe Augier, dit Desjardins, l’un des seize compagnons de Dollard Des Ormeaux tombĂ©s au Long-Sault sous les flĂšches des Iroquois, au mois de mai 1660. Canton de Barry Canton marĂ©cageux, proclamĂ© en 1966, appartenant par ses lacs aux Loutres, Barry et Robertines, ainsi que par ses cours d’eau, au rĂ©seau hydrographique, enchevĂȘtrĂ©e s’étendant Ă  l’ouest du rĂ©servoir Gouin. Le nom qui l’identifie est celui de Robertine Barry qui a pris comme pseudonyme le nom de Françoise. Cette journaliste et femme de lettres, nĂ©e Ă  L’Isle-Verte, en 1863, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  MontrĂ©al, Ă  l’ñge de 47 ans. RĂ©dactrice Ă  La Patrie, Ă  partir de 1891, et fondatrice du journal de Françoise, en 1902, elle eut l’honneur de reprĂ©senter le gouvernement du QuĂ©bec Ă  l’Exposition universelle de Paris 1902 et Ă  celle de Milan 1906. Canton de Bailly Charles-François Bailly de Messein 1740-1794, prĂȘtre nĂ© Ă  Varennes, prĂšs de MontrĂ©al, professeur de thĂ©ologie, ardent royaliste, prĂ©cepteur en Angleterre des enfants du gouverneur Guy Carleton, lord Dorchester, a Ă©tĂ© Ă©lu Ă©vĂȘque coadjuteur de QuĂ©bec en 1788 et y fut sacrĂ© l’annĂ©e suivante. AprĂšs sa critique ouverte contre l’administration de monseigneur Hubert et sa prise de position favorable Ă  la fondation d’une universitĂ© mixte Ă  QuĂ©bec, sa santĂ© dĂ©clina et il dĂ©cĂ©da Ă  l’HĂŽpital GĂ©nĂ©ral, non sans s’ĂȘtre rĂ©conciliĂ© avec l’évĂȘque. Son nom est appliquĂ© Ă  un petit canton de forme rectangulaire situĂ© Ă  une quarantaine de kilomĂštres au nord-ouest du rĂ©servoir Gouin. Autour d’un lac qui porte Ă©galement le nom de Baily et occupe presque toute sa superficie, le terrain, dont l’altitude se situe autour de 350 m, est essentiellement marĂ©cageux. Ce canton a Ă©tĂ© proclamĂ© en 1966. Canton de Silly Une foule de lacs, parmi lesquels se distinguent ceux de Cawasachouane, HĂ©nault et des Baies, baignent ce canton situĂ© Ă  l’ouest de la rĂ©serve faunique La VĂ©rendrye sur un terrain inĂ©gal et accidentĂ© qui n’excĂšde pas 440 m d’altitude, Ă  75 kn au sud de Val-d’Or. ProclamĂ© en 1966 et inhabitĂ©, il porte, depuis 1955, le nom de Jean-Baptiste de Silly, nĂ© en France vers 1683 et venu Ă  QuĂ©bec au mois de mai 1728 comme commissaire de la Marine. N’étant demeurĂ© que deux ans en Nouvelle-France, parce que le climat excessif du pays ne lui convenait pas, il cumula les tĂąches de commissaire de la Marine Ă  MontrĂ©al et Ă  QuĂ©bec, et les circonstances ont voulu qu’il soit nommĂ© intendant par intĂ©rim, Ă  la suite du cĂ©dĂ©s de Clairambault d’Aigremont dĂ©cembre 1728 qui avait Ă©tĂ© choisi pour remplacer l’intendant Dupuy. Canton de Baudin SituĂ© au sud-ouest du rĂ©servoir Gouin, ce canton marĂ©cageux et couvert de nombreux lacs traverse la riviĂšre Kekek porte le nom d’un certain Baudin, sous-lieutenant de grenadiers au bataillon de la Reine, arrivĂ© Ă  QuĂ©bec, en 1757, avec cinq autres officiers. On ignore son prĂ©nom et ce qu’il advint de lui aprĂšs 1760. Le lieu-dit de Langlade est situĂ© dans cet espace cantonal. Proclamation 1965. Canton de Beauchastel Ce nom rappelle la mĂ©moire d’un major du rĂ©giment de la Sarre de l’armĂ©e de Montcalm, Jean-François de Beauchastel – qui signait Boschatel -, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  QuĂ©bec au printemps de 1760, au cours de la bataille de Sainte-Foy, Ce militaire avait Ă©galement participĂ© Ă  la campagne de Carillon. Il identifie un canton de l’Abitibi qui comprend le lac du mĂȘme nom et la riviĂšre Pelletier, les collines Kekeko, la municipalitĂ© d’Évain et celle d’Arntfield d’oĂč, en venant de Rouyn-Noranda, par la route vers l’Ontario et celle vers le TĂ©miscamingue. Proclamation en 1916. Canton de Valmy Ce canton, proclamĂ© en 1966, est peu accidentĂ© dont le relief passe de prĂšs de 400 m au niveau de ses lacs Ă  472 m d’altitude sur de petites collines Ă  l’est. Le 20 septembre 1792, les habitants de la petite commune de Valmy, dans le dĂ©partement de la Marne, Ă  environ 35 km au nord-est de ChĂąlons-en-Champagne et Ă  une centaine de kilomĂštres au sud de l’actuelle frontiĂšre franco-belge, ont pu assister Ă  la premiĂšre victoire militaire de la France rĂ©volutionnaire. Les troupe combinĂ©es des gĂ©nĂ©raux Dumouriez et Kellermann ont en effet pu vaincre, prĂšs du moulin de Valmy, l’armĂ©e prussienne, infĂ©rieure en nombre, du lac de Brunswick. On ne peut pas affirmer que l’engagement, essentiellement un violent duel d’artillerie, fut des plus importants ou meurtriers, puisqu’il n’y a eu, en tout et pour tout, que 500 tuĂ©s. Il produisit toutefois un impact psychologique considĂ©rable sur les belligĂ©rants. Les Français qui, depuis la dĂ©claration de la guerre contre l’Autriche, le 20 avril 1792, allaient de dĂ©faite en dĂ©faite et voyaient le territoire national envahi, commencĂšrent, aprĂšs Valmy, Ă  libĂ©rer la zone occupĂ©e, puis, Ă  l’automne, passĂšrent Ă  l’offensive chez l’adversaire. De leur cĂŽtĂ©, les Autrichiens, les prussiens et leurs alliĂ©s, qui avaient une petite opinion de l’armĂ©e française issue de la RĂ©volution durent rĂ©viser leurs positions et subir, Ă  leur tour, l’occupation d’une portion de leur pays. La victoire de Valmy, Ă  laquelle s’en ajoutĂšrent beaucoup d’autres, permit au nouveau systĂšme politique de la RĂ©publique, Ă©tabli aprĂšs juillet 1789, d’assurer la survie et aux idĂ©es rĂ©volutionnaires d’ĂȘtre propagĂ©es, Ă  la suite des armĂ©es françaises, Ă  travers l’Europe. En souvenir de la bataille de Valmy, et peut-ĂȘtre surtout de ce qu’elle reprĂ©sente, on Ă©leva un monument Ă  François Christophe Kellermann, duc de Valmy, dans la commune oĂč se dĂ©roula l’évĂ©nement, et le peintre Horace Vernet 1789-1863 entreprit de peindre la Bataille de Valmy, tableau terminĂ© en 1831 par Jean-Baptiste Mauzaisse 1784-1844. Le toponyme Valmy vient du nom de personne germanique Walismus, avec le suffixe -iacum. Au QuĂ©bec, on dĂ©signa un canton du nom de Valmy pour commĂ©morer ce fait militaire. Celui-ci se situe en Abitibi, dans une rĂ©gion inhabitĂ©e, plutĂŽt marĂ©cageuse, Ă  75 km Ă  l’est de la ville de Senneterre. Il est baignĂ© par plusieurs lacs et riviĂšres, dont le lac Valmy, le lac Charland et le lac Maude, source principale de la riviĂšre Whitegoose qui appartient au rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre Nottaway, tributaire de la baie James.. Valmy paru dans un document toponymique officiel du QuĂ©bec Noms gĂ©ographiques de la province de QuĂ©bec en 1921. Canton Beaumouchel ProclamĂ© en 1966, ce canton inhabitĂ© appartenant Ă  la rĂ©serve faunique La VĂ©rendrye, est situĂ© au sud du rĂ©servoir Dozois et Ă  l’ouest du rĂ©servoir Cabonga. Les lacs y sont nombreux et grands, entre autres, le lac Canimina et le lac NichcotĂ©a. Ce canton a Ă©tĂ© nommĂ© en souvenir de Jean-Baptiste-Philippe-Charles d’Estimauville, sieur de Beaumouchel 1750-1823, officier dans l’armĂ©e et dans la milice. NĂ© Ă  Louisbourg, il participa, en 1776, aux opĂ©rations militaires contre Benedict Arnold dans le secteur du lac Champlain. Pendant les cinq annĂ©es oĂč il Ă©tait lieutenant Ă  Yamaska et Ă  Saint-François-du-Lac, il apprit la langue abĂ©naquise, ce qui lui valut de devenir agent auprĂšs des AmĂ©rindiens de Saint-François-du-Lac en 1787 et, plus tard, 1804, d’obtenir un poste Ă  QuĂ©bec comme interprĂšte des AbĂ©naquis. Il prit par Ă  la guerre de 1812 et fut nommĂ© colonel de la milice du Bas-Canada en 1816. Il fut Ă©galement juge de paix Ă  QuĂ©bec et Ă  Trois-RiviĂšres et mĂȘme grand voyer du district de QuĂ©bec, c’est-Ă -dire, responsable de la construction et de l’entretient des chemin. Canton de Tabaret ProclamĂ© en 1920 et baignĂ© par le lac TĂ©miscamingue Ă  l’ouest et par le lac Kipawa Ă  l’est, ce canton occupĂ© par de nombreux petits lacs est rattachĂ© au rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre des Outaouais. Presque inhabitĂ©, il est traversĂ© par une route et par un chemin de fer auxquels sont greffĂ©s le hameau de Baie-Dorval, au nord, et l’arrĂȘt ferroviaire de Tabaret, au sud. Le sommet du relief est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  300 m d’altitude. Joseph-Henri Tabaret 1828-1886, un pĂšre oblat originaire de l’IsĂšre, est arrivĂ© au Canada en 1850. AprĂšs son ministĂšre Ă  l’Orignal Ontario de 1850 Ă  1853, il est nommĂ© directeur du collĂšge d’Ottawa 1853-1864 qui allait obtenir en 1867 une charte d’universitĂ©. Par la suite, il devient provincial de l’Est du Canada pour sa communautĂ© 1864-1867 et recteur de l’UniversitĂ© d’Ottawa de 1867 Ă  1886, pĂ©riode entrecoupĂ©e par celle au cours de laquelle il est directeur des Ă©tudes 1874-1877. Canton de Tiblemont Ce canton inhabitĂ© est arrosĂ© par plusieurs ruisseaux et baignĂ© par le lac Tiblemont, le lac GuĂ©guen, le lac Saint-Vincent, le lac MĂ©kiskine, Ă  une trentaine de kilomĂštres au nord-est de Val-D’Or. Le lac Tiblemont qui se borne Ă  l’ouest constitue la source de la riviĂšre Bell, tributaire de la riviĂšre Nottaway qui, elle, se jette dans la baie James. Sa surface, qui offre peu d’aspĂ©ritĂ©s, s’élĂšve Ă  quelques points jusqu’à 396 m d’altitude. Cette unitĂ© gĂ©ographique a Ă©tĂ© nommĂ©e pour rappeler la mĂ©moire de Nicolas Tiblemont, serrurier, un des seize compagnons de Dollard des Ormeaux qui tombĂšrent aux mains des Iroquois lors du combat du Long-Sault, sur la riviĂšre des Outaouais, en mai 1660. Il Ă©tait ĂągĂ© de 25 ans. Le nom du canton de Tiblemont apparaĂźt dans la Nomenclature des noms gĂ©ographiques de la province de QuĂ©bec en 1916. Proclamation 1916. Canton de Tonnancour Ce canton inhabitĂ© est Ă©rigĂ© au sud de Lebel-sur-QuĂ©villon en Abitibi. LimitĂ© Ă  l’ouest par la riviĂšre Bell oĂč se dĂ©versent le ruisseau Gilbert et la riviĂšre Cuvillier, cet espace gĂ©ographique se tient autour de 310 m d’altitude, sauf au sud, oĂč le mont Moose atteint 487 m. Le nom qui lui a Ă©tĂ© attribuĂ© est celui de RenĂ© Godefroy de Tonnancour 1669-1738, qui Ă  la suite de son pĂšre Louis Godefroy de Normanville, a occupĂ© la charge de procureur du roi laissĂ©e vacante par les autoritĂ©s, de 1679 Ă  1695, expressĂ©ment pour qu’elle soit dĂ©volue Ă  RenĂ© Godefroy. Ce seigneur du Pointe-du-Lac a Ă©galement Ă©tĂ© nommĂ© lieutenant gĂ©nĂ©ral civil et criminel de la juridiction de Trois-RiviĂšres en 1714. Quatre ans plus tard, il a obtenu l’anoblissement de sa famille. Cet homme reconnu pour ses qualitĂ©s personnelles et son humilitĂ© fut inhumĂ©, Ă  sa demande, non dans l’église, mais dans le cimetiĂšre de la paroisse. ProclamĂ© en 1916. Canton de Tavernier Ce canton inhabitĂ© se situe Ă  environ 50 km Ă  l’est de Val-d’Or, presque Ă  la limite mĂ©ridionale du rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre Nottaway auquel il appartient. Son territoire plutĂŽt plat et qui ne dĂ©passe guĂšre 365 m, est sillonnĂ© par la riviĂšre MĂ©giscane et baignĂ© par le lac Tavernier et le lac Saint-Vincent. On a attribuĂ© Ă  cette division gĂ©ographique le nom de Jean Tavernier de La Forest, dit La LochetiĂšre 1632-1660, armurier, l’un des seize compagnons de Dollard Des Ormeaux tombĂ© au Long-Sault sous les flĂšches des Iroquois au mois de mai 1660. Originaire de RoĂ«zĂ© Maine, il Ă©tait arrivĂ© Ă  Ville-Marie MontrĂ©al en 1653. Proclamation 1916. Canton de Vassal Le canton inhabitĂ© de Vassal proclamĂ© en 1916, s’étendant Ă  35 km au nord-est d’Amos, s’appuie, au sud-ouest, sur une partie du lac Castagnier. Il est arrosĂ© par la riviĂšre Castagnier, qui traverse ce lac, et par la riviĂšre Vassal ; ces deux cours d’eau se dirigent vers la riviĂšre Nottaway qui dĂ©bouche dans le sud de la baie James. Le relief, gĂ©nĂ©ralement plat, passe de 290 Ă  365 m d’altitude. François-Germain Vassal de MontrĂ©al ou Monviel, capitaine au rĂ©giment de BĂ©arn de l’armĂ©e de Montcalm, est arrivĂ© au Canada en 1756, s’est mariĂ© Ă  Boucherville en 1758 avec Charlotte Boucher de La PerriĂšre et a participĂ© aux diverses campagnes jusqu’en 1760. Ce militaire, qui Ă©tait dĂ©jĂ  chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, est mort le 15 mai 1760 Ă  l’HĂŽpital GĂ©nĂ©ral de QuĂ©bec des blessures reçues au cours de la bataille de Sainte-Foy le 28 avril 1760. La carte de la rĂ©gion de l’Abitibi de 1911 indique le canton de Vassal. Canton de Vasson ProclamĂ© en 1966 et situĂ© Ă  l’ouest du rĂ©servoir Gouin et Ă  l’extrĂȘme limite sud-est du rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre Nottaway, ce canton est arrosĂ© par la riviĂšre Kekek, de mĂȘme que par son affluent, la riviĂšre TrĂ©vet, et la riviĂšre Serpent qui porte bien son nom et trace son chemin comme les deux prĂ©cĂ©dentes, vers certains plans d’eau, hors des limites du canton, au nord. Le relief, gĂ©nĂ©ralement peu accidentĂ©, se situe entre 390 et 480 m d’altitude. Ce territoire se retrouve Ă  quelque 125 km Ă  l’est du canton de Vassan et cette appellation Ă©nigmatique doit probablement rĂ©sulter d’une erreur de lecture du nom Vassan, rĂ©utilisĂ© sous la forme Vasson. ProclamĂ© en 1966. Canton de Vauquelin Le canton de Vauquelin se situe en Abitibi, Ă  35 km Ă  l’est de Val-d’Or et Ă  l’extrĂȘme sud du rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre Nottaway. Il est baignĂ© Ă  l’ouest par le lac Villebon, le lac Simon et le lac Endormi qui communiquent entre eux par la riviĂšre Marquis et la riviĂšre Villebon, mais le quart de la surface est occupĂ© par le lac GuĂ©guen, la baie Vauquelin et le lac ThĂ©art qui s’y dĂ©verse. Le relief du terrain varie trĂšs peu, soit de 300 m Ă  450 m d’altitude. Jean Vauquelin 1728-1772, originaire de Dieppe, en l’honneur duquel ce canton a Ă©tĂ© nommĂ©, est un capitaine de navire qui s’est distinguĂ© au siĂšge de Louisbourg, en 1758, et comme commandant du port de QuĂ©bec et inspecteur des Batteries, en 1759. RapatriĂ© en 1760 aprĂšs que son navire l’Atalante eĂ»t Ă©tĂ© incendiĂ© par les Anglais en amont du Cap-Rouge, il a continuĂ© sa carriĂšre de lieutenant de vaisseau, ailleurs qu’au Canada et pendant quelques annĂ©es, jusqu’à son dĂ©cĂšs survenu Ă  l’ñge de 44 ans. Le nom du canton de Vauquelin paraĂźt en 1916 dans le premier Rapport de la Commission de gĂ©ographie. ProclamĂ© en 1965. Canton de Vimy Le canton de Vimy, proclamĂ© en 1965, notĂ© comme crĂ©ation rĂ©cente dans Noms gĂ©ographiques de la province de QuĂ©bec, en 1921, est situĂ© Ă  une quarantaine de kilomĂštres au nord du rĂ©servoir Cabonga et Ă  environ 30 km au sud de la voie ferrĂ©e qui relie La Tuque Ă  Senneterre. TraversĂ© d’est en ouest par la riviĂšre Capitachouane qui trace ses capricieux mĂ©andres Ă  377 m d’altitude, il est baignĂ© par une partie du lac Camachigama et par de nombreux autres lacs qui s’insĂšrent dan un relief de collines dont les plus hautes atteignent 550 m d’altitude. Ce nom, qui est un emprunt Ă  la toponymie française, rappelle un haut fait militaire de la PremiĂšre Guerre mondiale avril 1917 au cours de laquelle les Canadiens se sont illustrĂ©s sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Byng, qui devint par la suite gouverneur gĂ©nĂ©ral du Canada 1921-1926 et baron de Vimy. De juillet Ă  septembre 1917, les Canadiens emportĂšrent d’assaut cette petite localitĂ© et ses environs situĂ©s Ă  moins de 50 km de la frontiĂšre franco-belge dans le Pas-de-Calais. Vimy fait partie de quelques noms français reliĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale et transplantĂ©s aux environs de rĂ©servoir Cabonga pour rappeler la mĂ©moire des hommes et les faits importants de cette pĂ©riode. Canton de Vemontel SituĂ© Ă  moins de 10 km au sud-ouest d’Amos, ce canton est traversĂ© par la riviĂšre Villemontel, le cours d’eau le plus septentrional du rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre des Outaouais dans laquelle elle se dĂ©charge par la riviĂšre KinojĂ©vis. Sans relief particulier, la surface de ce territoire se maintient autour de 210 m et la population, clairsemĂ©e le long des routes et prĂšs du lac Beauchamp, se concentre dans la municipalitĂ© de Sainte-Gertrade-Mannevalle et le hameau de Vautrin. On a attribuĂ© cette appellation, en l’honneur d’un capitaine des grenadiers au rĂ©giment de Berry de l’armĂ©e de Montcalm. Le nom du canton de Villemontel est inscrit sur la Carte de la rĂ©gion de l’Abitibi, de 1911. ProclamĂ© en 1916. Canton de Valets Ce canton abitibien, proclamĂ© en 1965, situĂ© Ă  une quarantaine de kilomĂštres au nord-est de Senneterre, est baignĂ© par de nombreux plans d’eau, parmi lesquels se distinguent le lac Wiashgamic et le lac TuillĂ©, ainsi que le lac Valerts, longue et Ă©troite nappe d’eau reliĂ©e, plus au nord, Ă  la riviĂšre MĂ©giscane qui passe dans l’angle sud-est de ce territoire. D’une altitude de 411 m au nord, le sol monte graduellement et atteint 563 m au sud-ouest. Ce territoire gĂ©ographique inhabitĂ© a reçu le nom de Jean Valets, laboureur de la paroisse de Thorie dans le Maine, compagnon de Dollard Des Ormeaux, tuĂ© par les Iroquois, en mai 1660, lors du combat du Long-Sault, sur la riviĂšre des Outaouais. Il Ă©tait ĂągĂ© de 27 ans. Canton de TrĂ©vet SituĂ© de part et d’autre de la voie ferrĂ©e menant de La Tuque Ă  Senneterre et Ă  une dizaine de kilomĂštres Ă  l’est de hameau de Forsythe, ce canton, proclamĂ© en 1965, arrosĂ© par de nombreux lacs et par les riviĂšres TrĂ©vet et Kekek, appartient aux derniers kilomĂštres mĂ©ridionaux du vaste rĂ©seau hydrographique de la riviĂšre Nottaway. Il est partiellement marĂ©cageux au nord-ouest et son altitude est de 390 m. Il prĂ©sente quelques sommets au centre-sud atteignant 533 m. Ce nom est celui d’un pilote de navire, Nicolas Trevet de Longuejoue, qui a conduit des immigrants Ă  QuĂ©bec en 1636 et 1638. Canton de Bellefeuille Canton inhabitĂ© du TĂ©miscamingue, situĂ© Ă  une soixantaine de kilomĂštres Ă  l’est de Ville-Marie. Les nombreux plans d’eau de configuration trĂšs compliquĂ©e y forment, entre autres, les lacs Six Milles, Saseginage et des Cinq Milles. Le nom qui l’identifie est celui de Louis-Charles de Bellefeuille, prĂȘtre sulpicien 1795-1838, qui consacra sa vie Ă  l’évangĂ©lisation des AmĂ©rindiens, notamment ceux des lacs Nipissing, Abitibi et TĂ©miscamingue. On ne peut donc trouver meilleur raison pour justifier la prĂ©sence de ce nom Ă  cet endroit. ProclamĂ© en 1936. Canton Crusson SituĂ© Ă  45 km environ au sud-est de Senneterre, ce canton est assez marĂ©cageux. Le hameau de Paradis, un petit centre ferroviaire, en occupe le milieu sur la rive droite de la riviĂšre Attic qui traverse cette division gĂ©ographique d’est en ouest, lĂ , oĂč le cours d’eau s’élargit pour former le lac Bardet. Cet espace gĂ©ographique a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© en mĂ©moire de François Crusson, dit Pilote, un des compagnons de Dollard Des Ormeaux tuĂ©s au cours du combat qui eut lieu au pied du Long-Sault aujourd’hui Carillon au mois de mai 1660 entre environ 800 Iroquois et 17 Français auxquels s’étaient joints 4 Algonquins et 40 hurons. Du cĂŽtĂ© français, tous furent tuĂ©s alors que le tiers de l’armĂ©e iroquoise aurit pĂ©ri. Crusson Ă©tait alors ĂągĂ© de 24 ans. Un site Internet sans humour, c’est comme une nuit de noces sans la fiancĂ©e » François Rabelais.. La Guerre des Tuques vue par le MusĂ©e GrĂ©vin. Photo de Megan Jorgensen. Sujets reliĂ©s ro00 Bava PiĂ©mont - Coll. Quantin Fiefs Ricasio, Clavesana, Cervere. Costigliole, Saluzzo De gueules, au lion bandĂ© d'argent et de sable. Cimier un lion naissant. Devise NUL BIEN SANS PEINE. bt00 Bavalan Bretagne - PriĂšres De sable Ă  un pal d'or acc. de six croix recroisettĂ©es d'argent aussi mises en pal, 3 Ă  droite et 3 Ă  gauche. cc00 Bavalan de D'argent, Ă  trois fasces de sable. sf00 Bavalan de Bretagne D'argent, Ă  trois fasces de sable. rl00 Bavallan Bretagne D'argent, Ă  trois fasces de sable. dd00 Bavan N ..., curĂ© de Pinterville D'azur, Ă  trois fasces d'or. jv00 Bavans Franche-ComtĂ© - n° 41 - Doubs D'azur Ă  deux bars adossĂ©s d'argent accompagnĂ©s en chef d'une fleur-de-lys d'argent . rl00 Bavaria TrĂ©vise CoupĂ© d'argent sur sable, Ă  une Ă©toile 8 de l'un en l'autre. ab00 Bavas de Voir de Chambaud de Bavas. ro00 Bavastrelli Messine D'azur, Ă  la fasce d'or, soutenant un pin de sinople et acc. de trois Ă©toiles d'or, 2 en chef et 1 en pointe. ro00 Bavay Hainaut Une coquille enclose d'un massacre de cerf. ro00 Bavay Hainaut Un glaive, la pointe en bas, fichĂ©e dans une boule, accostĂ© de deux molettes. Supports un griffon. ro00 Bavay Mons Un lion l'Ă©paule chargĂ©e d'un Ă©cusson Ă  l'aigle Ă©ployĂ©e. rl00 Bavay Voir Velen. - Vicomtes de ro00 Bavay de Bruxelles De gueules, au chevron d'argent chargĂ© de trois merlettes de sable et acc. de trois Ă©toiles d'or. Cimier une merlette de sable. sh00 Bave D'azur, Ă  trois Ă©toiles Ă  six rais d'or, au chef d'argent chargĂ© de trois chĂȘnes arrachĂ©s de sinople. zb00 Bave Adrien, bourgmestre de la ville de Bruges en 1509, Warandeur de la monnaie des Flandres en 1532 De gueules, Ă  six quintefeuilles d'or, posĂ©es 3, 2 et 1, au chef d'argent chargĂ© de trois arbres de sinople. ts00 Bave Flandres - Antoine, rentier Ă  Lille D'or, Ă  une rose sans tige de gueules, boutonnĂ©e et feuillĂ©e de sinople. rl00 Bave Lille D'or, Ă  une rose de gueules, barbĂ©e de sinople, boutonnĂ©e du champ. rl00 Bave de Bruges De gueules, Ă  six quintefeuilles d'or, au chef d'argent, ch. de trois arbres de sinople. Cimier une quintefeuille d'or, entre un vol de gueules ou vol banneret d'or et de gueules. Lambrequin de gueules et d'argent. rl00 Bave de Flandre De sinople, Ă  la fasce de sable, ch. de deux besants ovales couchĂ©s d'argent. ro00 Bavecove Flandre - Bosmans D'argent, Ă  trois barres de sinople. rl00 Bavedamme van Gand De sable, Ă  la fasce Ă©manchĂ©e de gueules sur argent. rl00 Baveghem van Flandre Trois hamaĂŻdes chargĂ©es de six besants, 3, 2 et 1 alias de dix besants, posĂ©s 4, 3 et 3. Les hamaĂŻdes quelquefois surmontĂ©es d'un lambel.. Cimier un panache de plumes d'autruche. rl00 Bavehove van Flandre De sable, Ă  trois trĂšfles d'argent. ad00 Bavel de Voir Francallet JMS p72 sh00 Bavelaere D'argent, Ă  l'aigle au vol abaissĂ© de gueules, acc. de trois molettes Ă©vidĂ©es de sable, 2 et 1. ro00 Bavelaere de Flandre - Sgr. de Bierenhof D'argent, Ă  l'aigle de gueules, acc. de trois molettes, alias de trois Ă©toiles 5 de sable. jk00 Bavelier Claude, enregistrĂ© Ă  Gray, procureur au bailliage et siĂšge prĂ©sidial de Gray D'azur, Ă  un lĂ©vrier rampant d'argent, regardant une Ă©toile d'or. jk00 Bavelier N ..., enregistrĂ© Ă  Besançon, avocat au Parlement de Besançon D'azur, Ă  la fasce bretessĂ©e et contre-bretessĂ©e d'or. jv00 Bavelier ou Baviliers Franche-ComtĂ© - n° 1261 - Famille de Gray, anobl. en 1726. D'azur Ă  la levrette passante de gueules, acc. au canton dextre d'une Ă©toile d'argent alias d'or et d'une nuĂ©e de mĂȘme au canton senestre. Alias d'azur Ă  une fasce bretessĂ©e et contre-bretessĂ©e d'or. ro00 Bavendamme van Flandre Une fasce de trois fusĂ©es et de deux demi-fusĂ©es, celles-ci mouvant des flancs. Cimier deux chiens braques colletĂ©s, assis, accostĂ©s. Brisures 1° les fusĂ©es, acc. en chef d'une Ă©toile, 2° d'une merlette. rl00 Bavent Lord Bavent - Angleterre - M. Ă©t. au 14e siĂšcle D'argent, au chef denchĂ© de sable. bc00 Baver Étienne, curĂ© de Flaix et de Gondelot. D'azur, Ă  l'Ă©cusson d'argent, chargĂ© de trois tourteaux de gueules posĂ©s 2 et 1. - P IV-794. rl00 Bavera Marsala D'azur, Ă  un cheval passant, et un bras tenant une massue, mouv. du canton senestre du chef, Ă©tendue sur le cheval comme pour le frapper, le tout d'or. bb00 Bavereux Louis, voiturier par eau D'azur, Ă  l'ancre d'or. ro00 Bavet Bresse - Arm. de R. du Mesnil D'azur, au chevron d'or, acc. de trois roses d'argent. ro00 Bavette de Flandre ÉcartelĂ©, au 1, un annelet, au 2, une croix ancrĂ©e, au 3, une fasce, au 4, un marteau. ts00 Bavette de Flandres - Jacques, Ă©cuyer, sieur de Warnicamp, et Anne-Catherine-Philippine de Gouy, sa femme De sable, Ă  une vivre d'or. AccolĂ© d'argent, Ă  une aigle Ă  deux tĂȘtes de sable, becquĂ©e et membrĂ©e de gueules. fh00 Baveux Beauce, Pntville, Neufville, Argentan, etc ... De gueules, Ă  trois chevrons d'argent. rl00 Baveux France De gueules, au chevron d'argent. jv00 Baveux Franche-ComtĂ© - n° 1262 - Famille de Marvelise De gueules au chevron d'argent. jv00 Baveux Franche-ComtĂ© - n° 1263 - Famille de Salins D'azur Ă  la fasce d'or acc. de trois Ă©toiles d'argent. jk00 Baveux Jean-Nicolas, enregistrĂ© Ă  Salins, notaire et procureur de Salins D'azur, Ă  la fasce d'or acc. de trois Ă©toiles d'argent. rl00 Baveux de Anjou, Bretagne D'or, Ă  la fasce crĂ©nelĂ©e d'azur, acc. de six fleurs-de-lys de gueules. bs00 Baveux de France De gueules, au chevron d'argent. ro00 Bavier de C. des Grisons, Suisse - Chevaliers de l'Empire 1610. Timbre De gueules, Ă  une licorne d'argent issante d'un tertre de sinople. Timbre un coq de trois-quarts ornĂ© de ses lambrequins et surmontĂ© d'une couronne de marquis. Cimier la licorne de l'Ă©cu. Devise NEMINEM SED DEUM TIMEAS !. ro00 Baviera ModĂšne ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, de sable, au lion d'or, aux 2 et 3, fuselĂ© en bande d'argent et d'azur. tm00 Baviere France LosangĂ© d'argent et d'azur en bande. tn00 BaviĂšre FuselĂ© en bande d'argent et d'azur. rl00 BaviĂšre Anciens ducs de - BaviĂšre LosangĂ© en bande d'argent et d'azur. Casque couronnĂ©. Cimier une queue de paon, au naturel. tm00 BaviĂšre France - Électeur palatin de la maison de BaviĂšre Porte trois Ă©cus le premier de sable au lion contournĂ© d'or, couronnĂ© de gueules, qui est du Palatinat, le deux de BaviĂšre, le troisiĂšme de gueules Ă  un monde d'or, qui est de l'Electorat. Supports deux lions d'or, ou plutĂŽt lions lĂ©opardĂ©s d'or. Cimier un lion d'or assis de front couronnĂ© de gueules, entre deux proboscides losangĂ©s d'argent et d'azur. ad00 BaviĂšre Lorraine JMS p72 D'azur au chevron d'argent acc. en chef de deux chapeaux de triomphe d'or et un palmier du mĂȘme en pointe. jn00 BaviĂšre Nicolas, ancien et 1er avocat au bailliage des Vosges, anobli en 1613 D'azur, au chevron d'argent acc. en chef de deux chapeaux de triomphe d'or, et d'un palmier du mĂȘme en pointe. Cimier un dextrochĂšre tenant une palme d'or. rl00 BaviĂšre Voir Bredam dit BaviĂšre. ji00 BaviĂšre de Comte ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, losangĂ© ou fuselĂ© d'argent, et d'azur, en bande sans nombre qui est de BaviĂšre, aux 2 et 3, de sable, au lion d'or, armĂ©, lampassĂ© et couronnĂ© de gueules qui est des comtes Palatins du Rhin. ro00 BaviĂšre de Duc - Prov. rhĂ©nanes - Albert de BaviĂšre 1368, comte palatin du Rhin Parti, au 1, un lion, au 2, losangĂ© en bande d'argent et d'azur. ro00 BaviĂšre de Duc - Prov. rhĂ©nanes - Armes du duc Robert le vieux ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, un lion couronnĂ©, aux 2 et 3, losangĂ© en bande. Cimier un lion couronnĂ© assis. rl00 BaviĂšre de Autriche - Conc. d'arm., 22 janv. 1575 CoupĂ©, au 1, parti d'or et de sable, au lion de l'un en l'autre, tenant de sa patte dextre un bavier la partie infĂ©rieure d'un casque dit salade, servant Ă  protĂ©ger le menton, au 2, bandĂ© d'argent et de gueules de huit piĂšces. Cimier le lion, issant. Lambrequin Ă  dextre d'or et de sable, Ă  senestre d'argent et de gueules. gu00 BaviĂšre de Charlotte-Elisabeth. Femme de Monsieur, frĂšre de Louis XIV, nĂ©e au chĂąteau d'Heidelberg, le 7 juillet 1652, morte Ă  Saint-Cloud, le 8 dĂ©cembre 1722. Sa bibliothĂšque Ă©tait nombreuse et de bon goĂ»t. La majeure partie de ses livres sont aujourd'hui Ă  la BibliothĂšque ImpĂ©riale. De France, accolĂ© de BaviĂšre, qui est losangĂ© d'argent et d'azur de 21 piĂšces en bande. ro00 BaviĂšre de Duc, comte de Hamant ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, un losangĂ© en bande, aux 2 et 3, quatre lions. Cimier une queue de paon sur un piĂ©destal Ă©lancĂ©. sg00 BaviĂšre de Jeanne premiĂšre femme de Venceslas II ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, fuselĂ© en bande d'argent et d'azur, aux 2 et 3, contre-Ă©cartelĂ© d'or, au lion de sable, et d'or, au lion de gueules. rl00 BaviĂšre de Lorraine - An., 6 nov. 1613 D'azur, au chevron d'argent, acc. en chef de deux couronnes de laurier d'or et en pointe d'un palmier du mĂȘme. Cimier un bras, tenant une palme d'or. sg00 BaviĂšre de Marie-Anne, deuxiĂšme femme de Charles II CoupĂ© d'un, parti de trois, qui font huit quartiers; au 1, fuselĂ© en bande d'argent et d'azur BaviĂšre, au 2, d'or, au lion de sable, armĂ© et lampassĂ© de gueules, Juliers, au 3, de gueules, Ă  l'escarboucle fleurdelisĂ©e d'or ClĂšnes, au 4, d'argent, au lion de gueules, armĂ©, lampassĂ© et couronnĂ© d'or, la queue fourchue et passĂ©e en sautoir Berg, au 8, d'argent au lion d'azur, couronnĂ© d'or Veldenz, au 6, d'or, Ă  la fasce Ă©chiquetĂ©e de trois tires d'argent et de gueules, La Marck, au 7, d'argent Ă  trois chevrons de gueules, Eppstein ?, au 8, d'or, Ă  la fasce de sable; sur le tout d'azur, au lion d'or armĂ© et lampassĂ© de gueules, Gueldre. gu00 BaviĂšre de Marie-Anne-Christine-Victoire. Morte en 1690. Elle avait Ă©pousĂ© Louis-Dauphin, dit Montpensier, mort en 1742. Ces armes figurent presque toujours sur les livres appartenant Ă  cette princesse. Quelquefois, aussi on y voyait seulement son chiffre, sous la couronne delphinale, formĂ© des lettres M. A. C. V., initiale des ses prĂ©noms N° 2. Parti de trois et coupĂ© d'un, ce qui fait huit quartiers. aux 1 et 6, de France, aux 2 et 5, de DauphinĂ©, qui est d'or, au dauphin d'azur, aux 3 et 8, losangĂ© d'argent et d'azur, de 21 piĂšces en bande, qui est de BaviĂšre, aux 4 et 7, de sable, au lion d'or couronnĂ© de gueules, qui est Du Palatinat du Rhin. L'Ă©cu, soutenu de deux rinceaux croisĂ©s, est surmontĂ© de la couronne des Dauphins N° 1. Chiffre, sous la couronne delphinale, formĂ© des lettres M. A. C. V., initiale des ses prĂ©noms N° 2. sd00 BaviĂšre de Saint-Pierre-le-Jeune - N..., Comte de Leuvenstein, prĂ©vĂŽt du chapitre de la collĂ©giale de Saint-Pierre-le-Jeune Parti de deux traits et coupĂ© de deux qui font neuf quartiers, au 1er du chef d'argent au lion de gueules et quatre coupeaux de montagne de sinople rangĂ©s en pointe, au 2e d'azur Ă  une aigle d'or, au 3e d'or Ă  une aigle de sable au ler de la fasce d'azur Ă  une boucle ou fermail d'argent, au 3e d'azur Ă  trois roses d'or posĂ©es 2 et 1, au ler de la pointe de gueules Ă  deux fasces d'argent, au 2e de sable plein, au 3e d'argent au lion de gueules, et sur le tout losangĂ© en bande d'argent et d'azur. sg00 BaviĂšre de Sophie, deuxiĂšme femme de Venceslas II FuselĂ© en bande d'argent et d'azur. rl00 BaviĂšre de ou de BaviĂšres Gand - Nob. du 26 oct. 1545 ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, de sable, Ă  une tĂȘte et col de lion d'or, armĂ© et lampassĂ© de gueules, aux 2 et 3, de gueules, au sautoir d'or, cantonnĂ© de quatre merlettes d'argent. Cimier la tĂȘte de lion, entre un vol de sable. Lambrequin de sable et d'argent. sh00 Baviere van D'azur, Ă  la fasce d'argent, chargĂ©e de cinq losanges d'azur, et acc. en chef de trois Ă©toiles d'argent, et en pointe d'un poisson du mesme. ro00 BaviĂšre van Flandres - Le Parchemin, 1938, p. 380, d'aprĂšs la B. R. de Bruxelles, mss. G D'azur, Ă  une fasce Ă©chiquetĂ©e d'azur et d'argent, de trois tires, acc. en chef de trois Ă©toiles d'argent rangĂ©es en fasce et en pointe d'un poisson d'argent. sg00 Baviere-Palatinat de Anne, deuxiĂšme femme de l'Empereur Charles IV ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, de sable, au lion d'or, armĂ©, lampassĂ© et couronnĂ© de gueules, aux 2 et 3, fuselĂ© en bande d'argent et d'azur. rl00 Bavieri Bologne D'azur, Ă  trois Ă©toiles 5 en chef, 1 et 2, et trois oiseaux d'argent, en pointe, 1 et 2. rl00 Bavieri Bologne D'argent, Ă  la bande de gueules, acc. de deux coquilles du mĂȘme et ch. d'un lion courant d'or. rl00 Bavignan Champagne D'azur, Ă  deux Ă©pĂ©es d'argent, garnies d'or, passĂ©es en sautoir, les pointes en bas. ab00 Bavignan de Champagne JM3506 D'azur, Ă  deux Ă©pĂ©es basses d'argent, garnies d'or posĂ©es en sautoir. bs00 Bavignan de France D'azur, Ă  deux Ă©pĂ©es passĂ©es en sautoir d'argent, les pointes en bas, les gardes et les poignĂ©es d'or. rl00 Baville France ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines de sable, aux 2 et 3, d'argent frettĂ© de sable. rl00 Baville Voir Lamoignon marquis de BĂ ville. - Marquis de ab00 BĂąville de France JM3507 ÉcartelĂ© en sautoir d'argent Ă  trois mouchetures d'hermines de sable, et d'argent frettĂ© de sable. ab00 Bavillier Lorraine JM3508 D'azur, au lĂ©vrier passant d'argent, colletĂ© de gueules, bouclĂ© d'or, acc. au canton dextre du chef d'une Ă©toile d'argent, et Ă  senestre d'une nuĂ©e du mĂȘme. rl00 Bavillier Lorraine - An., 3 D'azur, au lĂ©vrier passant d'argent, colletĂ© de gueules, bouclĂ© d'or, acc. au canton dextre du chef d'une Ă©toile d'argent et au canton senestre d'une nuĂ©e du mĂȘme. sd00 Bavillier de Belfort - Gilles-Ferrier, ci-devant commissaire des vivres, et receveur des domaines du roi Ă  Belfort, et Ă  prĂ©sent, l'un des fermiers des forges, mines d'argent et domaines de la seigneurie de Belfort D'azur, Ă  une autruche d'or, Ă©clairĂ©e de gueules, laquelle tient en son bec un fer de pique d'argent, la pointe en bas, et un chef de gueules chargĂ© de trois Ă©toiles d'argent. jn00 Bavillier de Claude, capitaine au rĂ©giment de Champagne, anobli en 1726 D'azur, Ă  la levrette passante d'argent colletĂ©e de gueules bordĂ©e et bouclĂ©e d'or, acc. au canton dextre d'une Ă©toile d'argent et d'une nuĂ©e du mĂȘme au canton senestre, mise en chef. Cimier une levrette de l'Ă©cu tenant une croix de chevalier de Saint-Louis. sd00 Bavilliers La communautĂ© des habitants de Bavilliers et PĂ©rouze De sable, au lion d'or. bi00 Bavilliers La communautĂ© des habitants de Bavilliers et PĂ©rouze De sable, au lion d'or. ka00 Bavilller Franche-ComtĂ© - Originaire de Gray D'azur, Ă  la levrette acc. au canton dextre d'une Ă©toile, et au canton senestre d'une nuĂ©e, le tout d'argent. sc00 Bavin Bauin ? Tilloy - François, receveur de la terre de Zambuon. prestre, curĂ© de la paroisse de Tilloy D'or, Ă  trois pals engrĂȘlĂ©s de sinople. bb00 Bavin ou Bauyn Catherine, veuve de Pierre Brulard, marquis de Broussin De gueules, Ă  la bande d'or chargĂ©e d'une traĂźnĂ©e de sable, accostĂ©e de cinq barillets de mĂȘme, et une bordure engrĂȘlĂ©e d'argent, accolĂ© d'azur, Ă  trois mains couchĂ©es d'argent, 2 en chef et 1 en pointe, et la hure de sanglier de sable languĂ©e de gueules, posĂ©e en coeur. sh00 Bavinchove D'azur, Ă  trois fasces d'or. tm00 Bavinchove de Flandres D'argent, Ă  trois cors de sable. rl00 Bavinghe P. de Drenthe D'argent, Ă  une Ă©crevisse de gueules, posĂ©e en pal, acc. de trois feuilles de houx de sinople, les tiges en bas. rl00 Bavius Leeuwarden Parti, au 1, d'or, Ă  la demi-aigle de sable, mouv. du parti, au 2, coupĂ© a. d'azur Ă  une Ă©toile d'or; b. d'argent Ă  un trĂšfle de sinople. rl00 Bavolier Guyenne De gueules, au non d'or, acc. en chef de trois Ă©toiles du mĂȘme. gg00 Bavolier de Seigneurs de Bavolier, Bochon en Blayais D'azur de gueules, Ă  un lion d'or armĂ© et lampassĂ© de gueules surm. de trois Ă©toiles d'or rangĂ©es en chef parti d'azur, Ă  trois pieds d'aigle d'argent 2 et 1 1696. rl00 Bavosi Bologne D'azur ou de gueules, Ă  six Ă©toiles 5 d'or, rangĂ©es en orle rond. ro00 Bavosi Ferrare De gueules, Ă  six Ă©toiles d'argent posĂ©es en orle. th00 Bavous Originaire de Champlitte en Franche-ComtĂ© D'azur, au pĂ©lican d'argent ensanglantĂ© de gueules. jv00 Bavousset Franche-ComtĂ© - n° 1264 - Famille de Montureux D'or Ă  trois croix pattĂ©es de sable deux et une. jk00 Bavousset N ..., enregistrĂ© Ă  Gray, fermier Ă  Montureux D'or, Ă  trois croix pattĂ©es de sable 2 et 1. jv00 Bavoux Franche-ComtĂ© - n° 616 - Famille de Champlitte et de Vesoul, anobl. le 13 mars 1722 D'azur au pĂ©lican d'argent avec sa piĂ©tĂ© de mĂȘme ensanglantĂ©e de gueules, dans un nid d'argent frettĂ© de sable. jk00 Bavoux François, enregistrĂ© Ă  Gray, seigneur de Larret D'azur, Ă  un pĂ©lican avec sa piĂ©tĂ© d'argent becquĂ© d'or. jk00 Bavoux Odot, enregistrĂ© Ă  Gray, chanoine Ă  Gray D'azur, Ă  un pĂ©lican d'argent avec sa piĂ©tĂ© dans une aire du mĂȘme. if00 Bavoux de ou de Bavoz Nernier, Evian De sable, au mufle de lion d'argent. Alias, pour la branche d'Evian d'azur, au mufle de lion d'argent, allumĂ© et lampassĂ© de gueules, acc. de deux Ă©toiles du second en chef. ro00 Bavoux de la Rochelle Franche-ComtĂ© - Maint. de Noblesse 1721. Rivista araldica D'azur, Ă  un pĂ©lican d'argent avec sa piĂ©tĂ© du mĂȘme, dans un nid d'argent frettĂ© de sable. jv00 Bavoux de Larrest et de La Rochelle Franche-ComtĂ© - n° 1265 - Famille de Gray D'azur au pĂ©lican d'argent becquĂ© d'or avec sa piĂ©tĂ© dans son aire de mĂȘme. ro00 Bavoz Bugey De sable, Ă  la tĂȘte de lion d'argent. ad00 Bavoz de Savoie JMS p72 De sable au mufle de lion d'argent. Alias d'azur au visage de lĂ©opard au naturel. im00 Bavoz de ou de Bavo ou de Bavoux De sable, au mufle de lion d'argent. rl00 Bavre Bourgogne, Picardie ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines de sable, aux 2 et 3, d'argent, Ă  trois fasces de gueules. jc00 Bavre ou Baure ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines, aux 2 et 3, d'argent Ă  trois fasces de gueules. sf00 Bavre de ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines, de sable, 2 et 1, aux 2 et 3, d'argent, Ă  trois fasces de gueules. bs00 Bavre de France ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines, aux 2 et 3, d'argent, Ă  trois fasces de gueules. ab00 Bavre de Franche-ComtĂ© JM3509 ÉcartelĂ©, aux 1 et 4, d'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines de sable, aux 2 et 3, d'argent, Ă  trois fasces de gueules. sc00 Bavres de Antoine, Ă©cuyer, seigneur dudit lieu, lieutenant-colonel de cavalerie des troupes boulonnoises D'argent, Ă  trois mouchetures d'hermines de sable, posĂ©s 2 et 1, Ă©cartelĂ© d'argent, Ă  trois fasces de gueules. ca00 Bavyn De Jallais D'azur, au chevron acc. de trois mains dextres d'argent, posĂ©es en fasce. mb00 Bavyn Dijon, Bourgogne - Jean-Baptiste, conseiller au Parlement de Dijon, et Ursule de Bretagne, sa femme D'azur, Ă  un chevron d'or, acc. de trois mains couchĂ©es d'argent, 2 en chef et 1 en pointe. AccolĂ© d'azur, Ă  une fasce ondĂ©e d'or, acc. en chef de trois grelots de mĂȘme, et en pointe d'un croissant d'argent. tm00 Bavyn Paris, Dijon D'azur, au chevron d'or, acc. de trois mains couchĂ©es d'argent. bb00 Bavyn ou Bauyn AndrĂ© et Suzanne de La FerriĂšre, sa femme D'azur, au chevron d'or, acc. de trois mains dextres d'argent, appaumĂ©es et couchĂ©es ou posĂ©es en fasce, 2 en chef et 1 en pointe, accolĂ© d'or Ă  six Ă©cussons de gueules posĂ©s 3, 2 et 1. bb00 Bavyn ou Bauyn Louis, seigneur de Cormery D'azur, au chevron d'or, acc. de trois mains couchĂ©es d'argent. bb00 Bavyn ou Bauyn Nicolas Prosper, seigneur d'Argenvilliers D'azur, au chevron d'or acc. de trois mains dextres d'argent, 2 en chef et 1 en pointe. bb00 Bavyn ou Bauyn Prosper, seigneur d'Angervillier, et Gabrielle Chouart de Buzanval, son Ă©pouse D'azur, au chevron d'argent acc. de trois mains dextres couchĂ©es de mĂȘme, accolĂ© d'argent au chevron de gueules, acc. de trois merlettes de mĂȘme. bb00 Bavyn de Jalais N ..., conseiller du Roi D'azur, au chevron d'or, acc. de trois mains couchĂ©es d'argent, 2 en chef et 1 en pointe.

chef lieu du canton de l orne 4 lettres