About Cet extrait de Voyage au bout de la nuit montre un des aspects des Etats-Unis qu'a rencontré Ferdinand Bardamu (le personnage principal) lors
Dela tête au pied Publié le 14 août 2012 Il a suffit de ta présence Je perds la tête. Quand je pâtis de ton absence . Où ai-je la tête quand j’ai les pieds sur terre ? Où sont mes pieds quand j’ai la tête en l’air ? Le rêve est raison Si nous nous aimons. Non ? Nos tête à tête Le jour, la nuit,c’est ça la vie Et pied à pied. Chemin faisant on la construit Je t
Providedto YouTube by Believe SASDe la tête au pied · Bruno Tocanne, Benoît Keller, Lionel Martin (Tocanne Trio)Résistances℗ imuzzicReleased on: 2014-07-22A
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Cuisinezles légumes de la tête aux pieds ! Poche – 29 août 2014. 180 recettes créées et testées par des jardiniers- cuisiniers soucieux de ne rien gâcher de leurs récoltes. Vous pourrez ainsi accommoder ou conserver 40 légumes et herbes, de l'apéritif au
Français ·Sur tout le corps, de bas en haut. Il s'était renippé soigneusement des pieds à la tête et, bénéficiant d'une incontestable élégance naturelle, il réussissait complétement à dépouiller le vieil homme. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)· (Figuré) Attentivement, en parlant d
. Schopenhauer regarda de la tête aux pieds l'homme devant lui. Schopenhauer looked at the man from head to toe. Un policier qui avait été paralysé, muet et aveugle, fut guéri [...] en un instant de la tête au pied ! A police officer who was crippled, dumb, and blind was, in [...] one moment healed from head to toe! J'ai la tête qui tourne, parce que je regarde la lettre de rappel, qui dit [...]que le problème de la pédale qui coince n'est [...]pas attribuable à un défaut de construction du véhicule. My head is now spinning, because I'm looking at this recall letter, and [...] it says the problem with the sticky pedal is not due to a vehicle defect. Ne passe pas au pied des immeubles, tu pourrais recevoir un pot de fleurs sur la tête ! Don't walk near blocks of flats or something might fall on your head! En un instant, [...] Jésus lui donna une guérison complète - de la tête au pied ! In one moment [...] Jesus gave him the whole healing-package - from top to toe! Par contre, si je regarde ça aujourd'hui, ça été un bon coup de pied pour que je m'occupe [...]de ma culture, de ce qui me manquait. But on the other hand, I look at that today, it was a wake-up call for me to attend [...]to my culture, I needed to attend to what I missed. Tout en parlant avec la mère pendant la consultation, [...] observez si l'enfant bouge et courbe la tête sans difficulté tandis qu'il regarde autour de lui. While you talk with the mother during [...] the assessment, look to see if the child moves and bends his neck easily as he looks around. Mais quand on regarde de près les pratiques, sous la double pression de la concurrence internationale et de la valeur d'actionnaire » les trois volets mis sur le même pied dans le discours, [...]efficacité économique, [...]responsabilité sociale et responsabilité environnementale ressemblent à la vieille recette du pâté d'alouette une alouette un cheval, une alouette un cheval. Although company practices, which are subject to the pressure of international competitors and the market value of shares are analyzed based on the influence of the three elements of economic [...]efficiency, social [...]responsibility and environmental responsibility, it is only the first one, that of economic efficiency, which is really implemented. Le produit fini présente une forme extérieure bombée [...] et est exempt de la partie distale pied, la partie musculaire est apparente depuis la tête du fémur noix sur 6 cm au maximum parage court. The finished product has a rounded [...] external shape and the distal part the foot has been removed, with a maximum of 6 cm of meat standing proud of the head of the femur. Autre avantage de ce système breveté la protection des résidents [...] est également assurée lors de chaque [...] réglage du plan de couchage grâce aux éléments entraînés à la tête et au pied du lit. This means that they have a nice [...] appearance, do [...] not get in the way of lifting devices and will not interfere with the caregiver in their [...]raised or lowered positions. Il est paradoxal de constater que d'un côté, les pays d'Afrique criblés de dette se voient pressés par les institutions financières internationales la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international d'ouvrir leurs [...] économies aux [...] investissements et au commerce étrangers tandis que de l'autre, c'est justement grâce au soutien des institutions publiques et à l'aide gouvernementale offerts aux intérêts privés canadiens, en particulier dans le secteur minier cadre réglementaire favorable, politiques d'aide de l'ACDI, politiques du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, et de la Société pour l'expansion des exportations que les sociétés minières canadiennes se retrouvent en tête du peloton en ce qui regarde les activités [...]de financement et d'exploration en Afrique. It is paradoxical that on the one hand, the debt ridden countries of Africa are being pressed by the international financial institutions the World Bank and International Monetary Fund to open [...] their economies to foreign investment and [...] trade, yet on the other, it is precisely because of public institutional support and governmental assistance to private Canadian interests, notably in the mining sector, a favourable regulatory framework, the aid policies of the Canadian International Development Agency CIDA, the policies of the Department of Foreign Affairs and International Trade DFAIT , and the Export Development Corporation EDC, etc that Canadian mining companies are at the forefront of financing and exploration activities in Africa. Celle-ci est allongée sur le dos devant lui, la [...] tête contre le pied du fauteuil et le bras droit au-dessus de la tête, sous le siège. The figure is positioned before him on her back, [...] with her head against the chair leg and her right arm above her head beneath the chair. La tête regarde au ciel, comme en prière, [...]s'abîmant dans une intense réflexion. The head looks to the sky as if in [...]prayer, losing herself in an intense reflection. L'admissibilité financière regarde l'évaluation des ressources financières au moment du décès et se base sur la situation de famille du défunt [...]et s'il existe des enfants à charge. The financial eligibility looks at an assessment of the financial resources at the time of death and depends on the marital status [...] of the deceased and if there are dependant children. Je comprends [...] qu'ils aient la tête basse; je les regarde de l'autre côté. I understand why they look so sheepish over there. Celle-ci regarde au travers de la fumée et offre [...]des informations complémentaires et indispensables, là où l'½il humain n'arrive pas à voir. This camera sees right through the smoke and offers additional [...]vital information where the human eye fails. Or, c'est [...] drôle, quand on regarde l'historique des mises à pied dans l'ensemble canadien, on s'aperçoit que les mises à pied au Québec se sont faites en 2007 et 2008, et qu'à partir de 2009, les mises [...]à pied ont eu lieu [...]dans le sud de l'Ontario et dans l'Ouest canadien. Oddly enough, a look at the background of layoffs across Canada reveals that layoffs occurred in Quebec in 2007 and 2008, and in southern Ontario and western Canada in 2009. La tête au Liban, un pied en Jamaïque et l'autre aux Etats-Unis, Bernard Lavilliers nous propose un nouveau carnet de voyage musical. Bernard Lavilliers is on the road again on his latest album, taking us on a whirlwind tour of Lebanon, Jamaica and the USA. Elles doivent également [...] retourner au mur ou à la tête et au pied des escaliers dans [...]une courbe graduelle. Handrails should also [...] return to a wall or the head and foot of the stairs in a [...]smooth curve. Les Australiens étendirent leur prise étroite sur la ligne Hindenburg jusqu'à ce que leur position [...] ressemble à un [...] champignon sur son pied, dont la tête profondément ancrée en territoire ennemi était reliée au pied par une étroite piste de communication. The Australians extended their narrow [...] foothold in the Hindenburg [...] Line until it was like a mushroom on its stalk, with the head deep in enemy territory connected by a single long communication track. Les alésages de la tête et du pied de bielle ne sont [...]pas parallèles. The bores in the 'small end' and 'big end' of the connecting [...]rod are not parallel. Pour le profil de référence de l'outil pignon, on doit [...] intervertir dans x0 + xE = 0 la tête et le pied par rapport au profil de référence de la roue à tailler. For the reference profile of the pinion-type cutter [...] for x0 + xE = 0 tip and root must be swapped relative to the reference profile of the machining wheel. L'Église, sans [...] doute, est un organisme vivant, donc, même en ce qui regarde la liturgie sacrée elle croît, se développe, évolue, et s'accommode aux formes que requièrent les nécessités et les circonstances au cours des temps, pourvu que soit sauvegardée l'intégrité de la doctrine. The Church is without question a living organism, and as an organism, in respect of the sacred liturgy also, she grows, matures, develops, adapts and accommodates herself to temporal needs and circumstances, provided only that the integrity of her doctrine be safeguarded. On définit En-tête et Pied de page un ensemble de champs qui déterminent l aspect du haut et du bas de la page défini par [...]l utilisateur. The Header and Footer are a collection of fields determining the aspect of the top and bottom of the page as defined by [...]the user. Lorsqu'on regarde la scène bucolique de cette photographie, rien n'indique qu'au début des années [...]1860, le Nouveau-Brunswick [...]est la scène de manoeuvres militaires internationales et qu'il doit composer avec la perspective très plausible d'une guerre contre les États-Unis voisins. The quiet scene illustrated in this photograph belies the fact that in the early 1860s New Brunswick [...]was on the front line [...]of international military manoeuvering and faced the very real prospect of war with the neighbouring United States. Cependant, quet on regarde en arrière à travers l'histoire de la CCNUCC, il y a eu des progrès importants au cours des cinq [...]dernières années. However, when looking back through the history of the UNFCCC, there has been important progress in the past five years. Le chirurgien de la 1re Brigade Majeed au centre regarde la caméra avec les [...]médics de l 1st Brigade surgeon Majeed centre squares up to the camera with Le relativisme culturel signifie l'acceptation sans critique de toutes les valeurs et coutumes d'un groupe, tandis que le [...] respect des cultures [...] implique que l'on regarde la culture et/ou la liberté de religion à travers le prisme de l'égalité en affirmant que les cultures sont ouvertes à la critique et ne peuvent se soustraire au regard public. Cultural relativism refers to the uncritical acceptance of [...] all of the values/customs of a community, whereas cultural sensitivity, views culture and/or religious freedom through the lens of equality and maintains that all cultures are open to criticism and [...]public scrutiny.
Je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. » Février 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusqu’au milieu du dos… un matin au réveil. Je me dis que ce n’est rien et que j’ai dû prendre une mauvaise position ! Une petite semaine après, je n’ai pas d’amélioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me décide à consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chéri au ski dans quelques jours, que par réelle inquiétude. Une radio et un doppler plus tard, ma généraliste me trouve une lombaire coincée. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et j’oublie… Pas pour très longtemps… Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me réveille nauséeuse et incapable de me lever tellement la pièce tourne autour de moi ! Je pense à une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausées… Je tiens 4 jours comme cela et le 5ème, je vais chez le médecin, plus exactement, mon chéri m’emmène chez le médecin. Elle peut à peine m’ausculter tellement j’ai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongée et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit l’intoxication alimentaire, il s’agit certainement d’un problème d’oreille interne ! Je pense en ressortant que je n’ai pas de chance et que je les cumule… Si j’avais su ! Mes vertiges se sont calmés, par contre, je titube un peu, mes jambes s’emmêlent, je me cogne souvent et je n’arrive plus à lever le bras droit, j’ai certainement dû me coincer un nerf à force de me cogner partout ! Je pense alors que j’avais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptômes sur le dos de la fatigue accumulée. J’enrage de perdre du temps à aller chez l’ORL alors que je suis en congés et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je m’aperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je n’arrive pas à marcher un pied devant l’autre comme sur une ligne droite, l’ORL fait une drôle de tête et sa mine continue de s’allonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vérifier si j’ai un problème d’oreille interne et là, premier choc, l’ORL me demande si j’ai déjà pensé à consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce qu’est un neurologue, mais je sais que l’on n’en voit pas un pour quelque chose de bénin !!! Je ressors de chez l’ORL, avec l’impression que le ciel ne va pas tarder à me tomber sur la tête, mais je ne fais rien pour autant. Les symptômes régressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce qu’il m’a dit et mon angoisse… Je passe 2 mois comme si de rien n’était, j’ai déjà presque tout oublié même s’il m’arrive des petites choses bizarres l’impression d’une décharge électrique lorsque je penche la tête et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes démangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie… Second choc une collègue m’appelle pour me dire qu’on lui suspecte une sclérose en plaques et qu’elle passe des examens. Je m’inquiète pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon m’interroge tu ne m’avais pas dit que ses symptômes ressemblaient à ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui répondant que nos symptômes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas être malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si j’étais malade, j’aurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant d’insouciance… pour très peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me réveille avec les mêmes sensations qu’en mars vertiges, nausées, problèmes d’équilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de l’œil droit, à part une espèce de tâche grisâtre et ma jambe droite refuse de bouger. Là, je m’inquiète vraiment et mon compagnon m’emmène aux urgences on arrête de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce n’est pas du bon bizarre ». Aux urgences, j’attends très peu, inquiétant la salle d’attente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure à faire plein de tests qui pourraient êtres amusants si je ne sentais pas que je suis très près d’une mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau… Je trouve que l’interne qui m’examine commence à faire la même tête que l’ORL. À ce moment, j’entends des éclats de voix dans le couloir c’est mon compagnon que l’on n’a pas laissé m’accompagner et qui se demande au bout d’une heure ce qu’il m’arrive. L’interne le laisse rentrer dans la salle d’examen et en profite pour s’esquiver. Elle revient quelques minutes après, accompagnée d’un homme, âgé, l’air très sérieux et très responsable. Il se présente comme étant professeur et m’annonce qu’ils vont m’hospitaliser pour me faire passer des examens complémentaires. Je me tasse littéralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3ème étage, on me fait asseoir sur le lit, on demande à mon compagnon d’aller me chercher des affaires, je ne réagis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de m’allonger car je manque de tomber à cause d’une grosse crise de vertige, j’enlève mes chaussures et toujours aussi docilement, je m’allonge ! Et là, je prends conscience que personne ne m’a dit pourquoi je suis là, quels sont ces examens complémentaires, ni même dans quel service je suis… Cela me fait réagir, je commence à m’énerver devant le mur de mots qui sont censés m’apaiser mais qui ne m’apportent aucune réponse. Un médecin arrive et je le suis jusque dans un bureau où il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence à me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Qu’est-ce que c’est ? Nécessité d’exploration, Pourquoi ? MAIS QU’EST-CE QUE J’AI ? VOUS PENSEZ À QUOI ? Démyélinisation de la moelle épinière » m’assène-t-il, certainement excédé par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tête, tout s’emballe démié… quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle épinière, je sais ce que c’est et là je réalise que je suis en chaussettes et que je n’ai pas remis mes chaussures, je viens d’apprendre que j’ai certainement quelque chose de grave et je n’ai pas mes chaussures… je panique et je refuse de rester… je signe en 2 minutes, la décharge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-être crois-je que ce que je viens d’entendre s’effacera comme par magie… Ma généraliste a pris le relais, j’ai passé en externe un scanner, une IRM cérébrale et une IRM de la moelle, j’ai vu un neurologue et le verdict de la sclérose en plaques est tombé officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours après, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers d’une longue série. Presque 3 ans après le début de la maladie et un an à refuser le traitement, je viens de faire la 5ème perf’ du fameux anticorps monoclonal humanisé » je m’accroche souvent aux murs…, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo… qui ne comprennent pas pourquoi leur maîtresse ne les emmène plus en forêt pour aller courir avec eux. Aujourd’hui, je sais une chose, je hais cette maladie et j’essaye de ne pas me haïr d’avoir un jour de février 2005, croisée son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre Sclérose ! Faites un don ! Rediffusion du 07/11/2007. Février 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusqu’au milieu du dos… un matin au réveil. Je me dis que ce n’est rien et que j’ai dû prendre une mauvaise position ! Une petite semaine après, je n’ai pas d’amélioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me décide à consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chéri au ski dans quelques jours, que par réelle inquiétude. Une radio et un doppler plus tard, ma généraliste me trouve une lombaire coincée. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et j’oublie… Pas pour très longtemps… Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me réveille nauséeuse et incapable de me lever tellement la pièce tourne autour de moi ! Je pense à une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausées… Je tiens 4 jours comme cela et le 5ème, je vais chez le médecin, plus exactement, mon chéri m’emmène chez le médecin. Elle peut à peine m’ausculter tellement j’ai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongée et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit l’intoxication alimentaire, il s’agit certainement d’un problème d’oreille interne ! Je pense en ressortant que je n’ai pas de chance et que je les cumule… Si j’avais su ! Mes vertiges se sont calmés, par contre, je titube un peu, mes jambes s’emmêlent, je me cogne souvent et je n’arrive plus à lever le bras droit, j’ai certainement dû me coincer un nerf à force de me cogner partout ! Je pense alors que j’avais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptômes sur le dos de la fatigue accumulée. J’enrage de perdre du temps à aller chez l’ORL alors que je suis en congés et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je m’aperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je n’arrive pas à marcher un pied devant l’autre comme sur une ligne droite, l’ORL fait une drôle de tête et sa mine continue de s’allonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vérifier si j’ai un problème d’oreille interne et là, premier choc, l’ORL me demande si j’ai déjà pensé à consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce qu’est un neurologue, mais je sais que l’on n’en voit pas un pour quelque chose de bénin !!! Je ressors de chez l’ORL, avec l’impression que le ciel ne va pas tarder à me tomber sur la tête, mais je ne fais rien pour autant. Les symptômes régressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce qu’il m’a dit et mon angoisse… Je passe 2 mois comme si de rien n’était, j’ai déjà presque tout oublié même s’il m’arrive des petites choses bizarres l’impression d’une décharge électrique lorsque je penche la tête et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes démangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie… Second choc une collègue m’appelle pour me dire qu’on lui suspecte une sclérose en plaques et qu’elle passe des examens. Je m’inquiète pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon m’interroge tu ne m’avais pas dit que ses symptômes ressemblaient à ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui répondant que nos symptômes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas être malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si j’étais malade, j’aurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant d’insouciance… pour très peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me réveille avec les mêmes sensations qu’en mars vertiges, nausées, problèmes d’équilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de l’œil droit, à part une espèce de tâche grisâtre et ma jambe droite refuse de bouger. Là, je m’inquiète vraiment et mon compagnon m’emmène aux urgences on arrête de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce n’est pas du bon bizarre ». Aux urgences, j’attends très peu, inquiétant la salle d’attente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure à faire plein de tests qui pourraient êtres amusants si je ne sentais pas que je suis très près d’une mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau… Je trouve que l’interne qui m’examine commence à faire la même tête que l’ORL. À ce moment, j’entends des éclats de voix dans le couloir c’est mon compagnon que l’on n’a pas laissé m’accompagner et qui se demande au bout d’une heure ce qu’il m’arrive. L’interne le laisse rentrer dans la salle d’examen et en profite pour s’esquiver. Elle revient quelques minutes après, accompagnée d’un homme, âgé, l’air très sérieux et très responsable. Il se présente comme étant professeur et m’annonce qu’ils vont m’hospitaliser pour me faire passer des examens complémentaires. Je me tasse littéralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3ème étage, on me fait asseoir sur le lit, on demande à mon compagnon d’aller me chercher des affaires, je ne réagis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de m’allonger car je manque de tomber à cause d’une grosse crise de vertige, j’enlève mes chaussures et toujours aussi docilement, je m’allonge ! Et là, je prends conscience que personne ne m’a dit pourquoi je suis là, quels sont ces examens complémentaires, ni même dans quel service je suis… Cela me fait réagir, je commence à m’énerver devant le mur de mots qui sont censés m’apaiser mais qui ne m’apportent aucune réponse. Un médecin arrive et je le suis jusque dans un bureau où il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence à me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Qu’est-ce que c’est ? Nécessité d’exploration, Pourquoi ? MAIS QU’EST-CE QUE J’AI ? VOUS PENSEZ À QUOI ? Démyélinisation de la moelle épinière » m’assène-t-il, certainement excédé par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tête, tout s’emballe démié… quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle épinière, je sais ce que c’est et là je réalise que je suis en chaussettes et que je n’ai pas remis mes chaussures, je viens d’apprendre que j’ai certainement quelque chose de grave et je n’ai pas mes chaussures… je panique et je refuse de rester… je signe en 2 minutes, la décharge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-être crois-je que ce que je viens d’entendre s’effacera comme par magie… Ma généraliste a pris le relais, j’ai passé en externe un scanner, une IRM cérébrale et une IRM de la moelle, j’ai vu un neurologue et le verdict de la sclérose en plaques est tombé officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours après, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers d’une longue série. Presque 3 ans après le début de la maladie et un an à refuser le traitement, je viens de faire la 5ème perf’ du fameux anticorps monoclonal humanisé » je m’accroche souvent aux murs…, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo… qui ne comprennent pas pourquoi leur maîtresse ne les emmène plus en forêt pour aller courir avec eux. Aujourd’hui, je sais une chose, je hais cette maladie et j’essaye de ne pas me haïr d’avoir un jour de février 2005, croisée son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre Sclérose ! Faites un don !
il me regarde de la tête au pied